Voyageur

Un jour, dit le Vent dans ses murmures ...
Un jour … je cesserai de vivre.
Et toi, où seras-tu ce jour là
Mon tendre Papillon ?

Te verrai-je à mon chevet
Verser une larme ?

Viendras-tu au cimetière des Vents
Avec une rose blanche ?

...

Dans l’étendu de l’oubli
Où serai-je enterré ?




Voyageur

Merci à vous Ma Dame, de vos voeux très chers

Vos mots doux adoucissent, la chaleur de l'enfer

Si mon corps emporte, les batailles de cette guerre

Je reviendrai vers vous car sachez ma très chère

Que parmi toutes ces dames ... c'est vous que je préfère!



Bisous doux sur ces coins de vos lèvres qui j'espère, espèrent ma venue ...



Votre éternel admirateur,



Voyageur

Quand on est une légende, on n’a pas d’autre but

Que de donner l’exemple, à tous ceux qui t’exultent

L’Histoire retiendra de l’histoire de l’insulte

Zidane ?
- Le Chevalier !
Materazzi ?
- La Pute !






(Une réflexion à froid, bien après les évènements)



Voyageur

Je reviendrai
À la source,
Au frémissement,
À l'inconnu partout éparpillé,
À la grandeur du dôme du ciel

Je reviendrai
À mes premières amours ...

***

Je reviendrai
Aux premiers mots,
Aux scintillements des premières étoiles,
À la douceur du premier landau,
À l'assurance de ne plus avoir mal

Je reviendrai
À mes premières amours ...

***

Je reviendrai
À l'amitié,
À la chaleur d'une poignée de main,
À la bravoure,
Au chevaleresque qu'il y a dans l'humain

Je reviendrai
À mes premières amours ...

***

Je reviendrai
À la Mer abandonnée,
À l'Olivier,
Aux femmes fidèles qui ont tant donné,
Aux premières marches du premier escalier

Je reviendrai
À mes premières amours ...

***

Je reviendrai
À l'aube,
Au printemps,
Les mains tremblantes et le cœur battant,
Vers les murmures de nos ... vingt ans!

Je reviendrai
À mes premières amours ...




Voyageur

Etat Etat ... et ta mère ?
Et ma ? Emma est ma sœur !
Est amer Emma, sœur !
Le coup d'Etat est amer
Et ta mère est ma sœur ?

Et la vie ne fera, ni ici, ni ailleurs
Aucune fleur !
Aucune fleur !
La fleur dans nos quartiers, n'efface pas nos douleurs
Quand elle orne cette boite, où s'est tu le rappeur
De la même tribu que les "blancs, blacks, beurs"
Non, Emma, est ma sœur
C'est ta mère ? Mon enfant je le sais
Que ma sœur est ta mère !

Comme partout est amer
Le récit des couleurs
Les marchands sans scrupule s'en servent pour faire des fleurs
Le parfum est d'elles-mêmes, mais la couleur d'ailleurs ...
Et ta mère, la terre éparpille les couleurs
Emma, sœur de ceux qui n'ont que des douleurs!
Comment taire les guerres, comment taire les peurs ?

Etat Père ! Et ta mère à toi était faite de blancheur ?
Etat Etat ... et ta mère ?
Si c'est vrai que ta mère est ma sœur, Emma ...
Et pourquoi ma peur fait sécher les sueurs de ta peur ?
Tu as peur des rappeurs ?
Tu as peur ! Cette lueur de sueur, quand je parle de ma sœur
Cette lueur est une peur et l'éclat de tes dents est un leurre.

Emma, sœur !
Est amer ? Le mépris que tu vois dans les yeux des dictateurs
Est amer ? Quand un cri n'arrive pas au Seigneur
Est amer ? L'océan du Sahel assoiffant les rameurs

O Seigneur !
Etat Père est un verre et le fruit est ailleurs
Et ta mère ? Et ma sœur ?
Nous sommes tous des frères, mais l'Etat diviseur
Qui est-il ? Un message ? Une facture ? Un facteur ?

O Seigneur !
Confie-nous à nos mères, et éloigne nos peurs
Elle connaît nos valeurs, au sang de ses labeurs
Elle connaît nos douleurs ...

Etat Etat ... et ta mère ?
Et ma ? Emma est ma sœur !
Est amer Emma, sœur
Le coup d'Etat est amer
Et ta mère est ma sœur ?

Et Tam et Tam et ta mère ?
Offre-lui quelques fleurs !
Les fleurs de ma peau, et mon sourire prometteur
Dis-lui que son cœur est plus beau que mon cœur
Que là où Emma passe, on efface les douleurs
Que tant qu'il reste encore des Emma, des Pierre, des meilleurs
Etat Mère, Etat Père
A de quoi avoir peur ...




Voyageur