La fille au chemisier d'organdi,
Elle est belle,
Blonde-miel !
Elle a tapé l'œil du fier bandit
Qui lui mettait son sucre-candi.
Bon sang, quelle
Chiée gamelle !
Furieux, il se vengea, la pendit
Par les tripes !
De ses fripes
Il fit un nœud d'amour dégouttant
De sang noir.
Tous les soirs,
Ravagé, il l'embrasse en pleurant.
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Carte_du_tendre
20 December 2006 - 04:14 PM
Délicatesse_médiévale
20 December 2006 - 07:52 AM
Je suis sûre que vous m'aimâtes,
Dites-le !
Le ciel bleu
Étincelait quand vous rêvâtes
De m'enlever, et me parlâtes
Des fiers preux
Amoureux,
Prêts à tout. Mais vous renonçâtes,
Pourquoi donc ?
Car le don
De ma fleur frêle, l'auriez eu,
Savez-vous ?
Je l'avoue,
Oui, la fleur gîtant dans mon cul...
Dites-le !
Le ciel bleu
Étincelait quand vous rêvâtes
De m'enlever, et me parlâtes
Des fiers preux
Amoureux,
Prêts à tout. Mais vous renonçâtes,
Pourquoi donc ?
Car le don
De ma fleur frêle, l'auriez eu,
Savez-vous ?
Je l'avoue,
Oui, la fleur gîtant dans mon cul...
Maturation
19 December 2006 - 04:36 PM
Sur les marronniers nus, au printemps les chatons
Font leur apparition timide, duveteuse.
Tendrement colorées, ces pointes pelucheuses
Portent fort bien leur nom ! Peu à peu leur bidon
S'arrondit bellement d'une excroissance dont
Des pattounes amande émergent, amoureuses
De la brise frivole et de sa langue heureuse
Léchant leurs coussinets ignorants du béton !
Puis la tête apparaît, les oreilles collées
D'abord, fières se font visibles et dressées.
Les yeux s'ouvrent enfin, verts, charmants de joliesse.
L'arbre ému est bruissant de doux ronronnements.
Mais la maturité et ses renoncements
Frappent, et les fruits choient. C'est la fin de la liesse.
Font leur apparition timide, duveteuse.
Tendrement colorées, ces pointes pelucheuses
Portent fort bien leur nom ! Peu à peu leur bidon
S'arrondit bellement d'une excroissance dont
Des pattounes amande émergent, amoureuses
De la brise frivole et de sa langue heureuse
Léchant leurs coussinets ignorants du béton !
Puis la tête apparaît, les oreilles collées
D'abord, fières se font visibles et dressées.
Les yeux s'ouvrent enfin, verts, charmants de joliesse.
L'arbre ému est bruissant de doux ronronnements.
Mais la maturité et ses renoncements
Frappent, et les fruits choient. C'est la fin de la liesse.
Temps_de_saison
13 December 2006 - 06:51 AM
Je n'ai jamais aimé l'hiver ni le printemps,
Ploie, geins, sous l'été lourd, mais admire l'automne,
La saison aigre-douce où parfois l'on s'étonne
D'un rayon émoussé, jauni, intermittent.
Le vent souffle en bourrasque, enjôleur, affrétant
Dans son sillage fou des feuilles. Il plastronne !
On a dit qu'il tournait en ronde monotone,
Je le sens violent, vif. Un sacré sacripant.
Vive l'air qui surprend, va, secoue, virevolte,
Et la pluie saccadée qui crache comme un Colt !
Dans ma vie sans relief soudain l'instant advient...
Tonnerre et blancs éclairs au sein de journées d'or,
Dans d'âpres soubresauts la nature s'endort...
À ma cyclothymie répond ce temps de chien.
Ploie, geins, sous l'été lourd, mais admire l'automne,
La saison aigre-douce où parfois l'on s'étonne
D'un rayon émoussé, jauni, intermittent.
Le vent souffle en bourrasque, enjôleur, affrétant
Dans son sillage fou des feuilles. Il plastronne !
On a dit qu'il tournait en ronde monotone,
Je le sens violent, vif. Un sacré sacripant.
Vive l'air qui surprend, va, secoue, virevolte,
Et la pluie saccadée qui crache comme un Colt !
Dans ma vie sans relief soudain l'instant advient...
Tonnerre et blancs éclairs au sein de journées d'or,
Dans d'âpres soubresauts la nature s'endort...
À ma cyclothymie répond ce temps de chien.
Amour,_toujours
11 December 2006 - 08:19 AM
J'ai voulu t'apporter de mes rêves malades
Un colifichet,
Un joyau replet
Aux pierres irisées comme sonne une aubade.
Mais mes songes toujours partent en débandade !
Voyages, projets,
Finissent en jet
Puant le sperme poisseux, le sang et l'algarade !
Je t'aime, ma douce...
Quand tu souffres, tousses,
Dans notre galetas infesté, froid, malsain,
C'est moi que tu tues !
Tais-toi donc, têtue...
Paniqué, je te frappe et clos notre destin.
Un colifichet,
Un joyau replet
Aux pierres irisées comme sonne une aubade.
Mais mes songes toujours partent en débandade !
Voyages, projets,
Finissent en jet
Puant le sperme poisseux, le sang et l'algarade !
Je t'aime, ma douce...
Quand tu souffres, tousses,
Dans notre galetas infesté, froid, malsain,
C'est moi que tu tues !
Tais-toi donc, têtue...
Paniqué, je te frappe et clos notre destin.
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