FureurEtMystere

Balancement des jours
Balancement des nuits

Anna, belle enfant d’Apollon
Bernin aurait gravé ton visage ;
Douceur éperdue de passion.
Et moi le contour de ta cage.
  
Balancement des jours
Balancement des nuits

Belle Anna, précédée par Daphné
Mit la ruse au coin de ses lèvres.
Un pied d’arbrisseau palmé
Offrit la fuite sans trêve.

Balancement des jours
Balancement des nuits

Annabelle, ma Calliope
Mon inspiration soupire;
Une larme fraîche de pénélope
Léche mon espoir et vient mourir

PS:
http://www3.ac-clerm...g/18_bernin.htm

Le sang limpide pulse du cœur au ciel
Nervure de vie vaporeuse et fragile.
Le chant de la vie murmure à l’oreille du monde et brille
Une rengaine magnifique sur des notes goûts de miel.

Beauté regarde, Savoure la beauté
D’un regard cristallin chloré d’argent
Beauté hume, parfum salin du vent
Respire la vie joyeuse aimée.

Profite d’un regard, éternellement Gravé
Insolation des pupilles, félinement dilatées
Ephémère beauté.  Futur courbé en interrogation
Consulte la voyante et sa boule pleins d’appréhensions

Demain la beauté sera la beauté
Toujours bigarrée , toujours colorée
Les nuages des soucis chassés par les vents
Place a l’optimiste pour les non voyants.

Le futur rassuré, belle prémonition
Harangue les consciences malentendantes
Vivez sans vous souciez de la nature plaignante
Savourer,vivez avec delectation.

Beauté regarde, Savoure la beauté
D’un regard cristallin chloré d’argent
Beauté hume, parfum salin du vent
Respire la vie joyeuse aimée.

Jeu d’enfant

Un enfant joue loin des préoccupations des hommes.
Avec un rien
Mais pour lui c’est déjà beaucoup !
Un cailloux
pour une voiture l’emmenant avec ses rêves
côtoyer les anges et tous ceux qui vivent
loin d’ici.
Un bâton
Pour faire pan pan
Pas pour tuer !
Mais juste pour effrayer les méchants.
Un oiseaux
Qu’il ne peut lâcher du regard
L’emmenant sur son dos pour un long voyage,
Dans les limbes de ses rêves.
Un cri
C’est un adulte ignorant
Qui n’a rien compris au jeu de l’enfant.
L’innocence s’est envolée depuis longtemps.
Le caillou a explosé
Le bâton en mille morceaux
Le folie des hommes
A condamné l’enfant
Qui gît dans ses pensés.

Le destin est une belle fleur
Enlaçant délicieusement les anges aux nues
Et les nymphes dans l’onde nue.
Rêves et cauchemars avec ferveur;
J’aurais peint ton corps d’écume
D’un bleu Soulage sans amertume.

Cela vaut t-il la peine d’effleurer le point final ?
Je n’ai fait que saupoudrer la majuscule.
Soupirs et guillemets ridicules
Espoir murmure fatal à l’apothéose final.

Le futur tendrement sablonneux
saupoudre l'ancre des songes
égarés dans la brume vaporeuse
des liqueurs des fruits défendus.

Le visage de la floraison
a tapissé mon esprit
entre l'extase et le dédain;
J'ai cueillis la fleur de la déraison

Advienne ce qu'il pourra!