Jump to content


matty

Member Since 09 Oct 2006
Offline Last Active Nov 21 2006 05:46 AM
-----

Topics I've Started

Derrière Le Masque

20 November 2006 - 05:23 AM

Dimanche soir, le temps s’arrête
Solitude du planeur
Je vacille du haut de mon funambulisme
Du haut de mon cœur

La gorge serre, je tais ma souffrance
Car le typhon de mes mots
Aspire le naufragé
Affligé

Ma noyade m’épuise
Extirpant cruellement
Des larmes inaudibles
Pour l’aveugle insensible

Larmes retenues ne dénature point
À la figure symbolique s’oblige
Le littéraire meurtri
Buvez de sa mer

Qui parle ?
Le poète ou l’homme ?
Pour lui ou vous ?
Personne, l’autre, l’inconnu

Soit, mais apprenez-lui,
Je, tu, il, pleurent sous le marbre.

Voyageur De Nuit

20 October 2006 - 06:10 AM

Sombre sommeil du jour
Compagnon indicible
Main dans la main,
Vivons

Regarde ma course
Parmi tes larmes
Honorant l’été
Sur son départ

Lune, tendre moitié de la noirceur,
Pendentif médian, illumine
Ma traversée du brouillard
Pesant sur mon regard

Le sédentaire ne peut comprendre
L’effet apaisant de l’essoufflement
Implorant l’inspiration d’air frais
Que nul n’offre, si ce n’est cette nuit

Courrez, intérieurement peut-être, mais courrez!

La Guerre Sainte

19 October 2006 - 08:11 PM

Larmes d’armes
Encombrent les décombres
Des cœurs écoeurés

Les légions font lésions
Vice versa, sillons
Du mal acceptable
Assis, autour de la table
Bras droit de la souffrance
Prit, bénit soit cette boucherie

L’enfant amaigrit regarde
Nourrit par le garde
D’une main et d’une balle de fer
Sa famine n’est plu,
L’homme fier attend les bonnes grâces !

Bien-être Libertin

14 October 2006 - 03:43 AM

Je viens, je vais
Où je ne sais, mais je vais
Nomade dans l’âme
Vers l’avant,
Malgré les détours
Parfois aveuglé par l’astre
Lumineux de la matinée
De ma vie
Nu, sur mes pieds, libre
Je m’envole au loin
Le cœur espérant, l’esprit vagabondant
J'existe en moi

Le Métro

14 October 2006 - 01:05 AM

En ce matin anodin
Le sourire facile
J’observe les gens
Prêt à faire contagion

Leur taciturne me frappe
Incapable de percer leur bulle
Emprisonnement des solitaires mornes
Dans une vague d’indifférence généralisée

Le balayage de mon regard
Paré au contact inhérent
Débusque les danseurs costumés
Qui admire, ça et là,
Alors que je tente d’être ça et là

Infatigable, ces artisans inventifs
Qui, par d’originales courbettes,
Essoufflent ma légèreté enfantine

Épuisé, je m’endors la tête basse
Rêvant de l’autre
Celui qui, de son épaule me soutiendrait
Jusqu’au terminal de mon voyage