Fée_triste

Un rire …

Un rire d’enfant,
Eclat de joie,
Surpris au hasard,
Entendez vous ?
Un rire..
Forcé !

Un rire,
Pour faire comme les autres…

Un sourire,
Et cacher la honte,
Des années de sourires,
De larmes en solitaire.

Vivre,
Comme les autres …

subir,
le mal,
supporter,
la douleur,
le dégoût …
L’horreur !
Des mois,
Des années…
Sans comprendre,
Sans comprendre pourquoi,
Pourquoi lui !

Un rire d’enfant,
Malgré tout,
Un rire troublant,
Entendez vous ?

Sali,
Souillé,
L’enfant se meurt,
En lui …
La honte le ronge,
Il oublie …

Il oublie un temps,
Longtemps,
Cloîtrés dans un silence,
Insupportable secret…
Enfance sali,
Enfance violée …

Un souvenir,
Une odeur,
Horrible,
Le passé remonte…

Et ….

Des larmes,
Des larmes d’enfant,
Sur une épaule,
Il pleure
L’enfant,
De presque 30 ans,
Avouant l’horreur,
Le regard empli de honte,
De souffrance,
De désespoir,
Le regard d’un enfant …
Détruit…

Le rire,
Le rire d’un enfant….
Entendez vous ?
Il résonne
Loin …
Le rire d’un enfant,
Un homme pleurant …

©S.C

Vague de tristesse

Une vague de tristesse vient déposer
L’écume des larmes sur les rives de l’âme,
Bribes de peines accumulées sans jamais oser
Mettre à nu les abysses de son cœur de femme.

Son fragile navire entraîné dans la houle
Rageuse de remporter l’ultime bataille,
Et pleurent les voiles de ce temps qui s’écoule
Au rythme de l’eau l’ancre dessine la faille.

Quelques téméraires sont restés pour aimer,
D’autres ont préférés naviguer loin de ces flots là,
En égoïste ils ont fait le choix de s’aimer,
Respectant leur devise du chacun pour soi.

Une vague de tristesse vient déposer
L’écume des regrets et un dernier souffle,
Contre la coque de ce voilier névrosé
Naufragé sur l’île aux merveilles il s’essouffle…

Sans bruit …

©S.C

V(i)oleur !

Voleur d’innocence, chaque matin à l’aube,
Pour libérer ma souffrance, j’irai pourrir ton aube,
D’apparence si pure, des traces ont surgit,
D’ atroces blessures, d’ou  l’impardonnable gît.

Assassin de nos vies, dénoncer l’infâme,
Et pour notre survie, j’irai cracher sur ton âme,
Sans l’ombre d’un remord ,la haine au coin des lèvres,
J’hurlerai encore ta mort, à toi l’orfèvre !

Scélérat de l’humanité l’enfer t’attend,
Tu ne seras acquitté, le corps empestant,
La chair de tous ces enfants sali jusqu'à l’âme,
Violeur d’innocence ! j’irai cracher sur ton âme !

©SC

Le murmure des anges


Dans ces allées régulières  de cailloux blanc,
Demeurent les prières emmenées par le vent,
Quelques bouquets en fleur pour les petits nouveaux,
Et. Résonnent les pleurs au milieu des tombeaux.

A l’ombre de la peine, sous le marbre froid
Des cendres se promènent contre les parois,
Souffrances prisonnières enfermées à jamais,
Un brin rancunières d’avoir finie flambées !

Et. L’âme monochrome salue en passant
Ses anciens fantômes d’un air compatissant,
Le regard rempli de haine d’entendre au loin
L’écho des « je t’aime » et les larmes du chagrin.

Dans ces allées régulières  de cailloux blanc,
Demeurent les prières emmenées par le vent,
Tendez l’oreille et écoutez les mésanges,
Ici s’éveille le murmure des Anges…

© S.C