Une flamme se faufilait
Et le monde allait comme une orange
De nuits à voir l’étincelle fortuite
Seule, la queue d’une comète étrange
Poudres de soleil d’écosphère.
En cœur gelé en vœux à l‘orage
De la poussière des cieux
Sous vide
Tombait en paillettes sur l’asphalte
Et dieu, sculptait comme un Rodin…
Une porte d’enfer
Pour des astres en misères
Et conduire les pas des Dragonnesses
Et nos trépas saisissant la cendre
Fluide
Entre les mains de décembre
En lave de lune s’enfuyant d‘éphémères
Aux volcans creusant et fondant la terre
Comme une vague verte d’onyx
A la valse infinie….
A l’issue d’une amibe,
Ailés, des lémuriens à dos d’hyppocampes
Naissaient de l‘océan d’azur
Et la cité s’élevait de ponts et de gratte-ciel
- Poésie - Archives de Toute La Poésie - 2005 - 2006
- → Viewing Profile: Topics: bohemia
Community Stats
- Group TLPsien
- Active Posts 2,952
- Profile Views 84,237
- Member Title bohemia
- Age Age Unknown
- Birthday Birthday Unknown
-
Gender
Not Telling
0
Neutral
User Tools
Topics I've Started
Génèse
18 December 2006 - 07:38 PM
Nutcracker
11 December 2006 - 12:20 PM
En pas perdus (nutcraker)
Le temps perdu passe
Des siècles
Et ma belle rose noire se fane
En pas perdus
Fractale de panthère, au croisement d’une rue
Aux reflets moiré des cités vitrines
Et la rose d’ecchymose au bord de l’avenue
En pas perdus
A son ombre, reflet en cage de verre
Et le jour se lève à l’aurore
A corolle bandée à ses yeux d’étamines
Et s’enroule comme un ruban de parme
En pas perdus, au coin du désert d’une rue
Et le jour s’élève au jardin des poussières
En haillons
Grains d’asphalte, coquillages sous les semelles…
La plage de sable noir s’essaime
Fuse le volcan aux pois sombres des coccinelles
Un vol de fées
A ses pas perdus sur l’asphalte d’un soir
Danse sa robe grenat fendue sur le bas haut perché
A minuit, Déshabillée sur le fauteuil
Nutcraker
Et Dante, l’eccho des chants des cigales endormies….
Et le jour s’est levé sur une rose thé de noël…
Ma féline à pâtes de velours…
Le temps perdu passe
Des siècles
Et ma belle rose noire se fane
En pas perdus
Fractale de panthère, au croisement d’une rue
Aux reflets moiré des cités vitrines
Et la rose d’ecchymose au bord de l’avenue
En pas perdus
A son ombre, reflet en cage de verre
Et le jour se lève à l’aurore
A corolle bandée à ses yeux d’étamines
Et s’enroule comme un ruban de parme
En pas perdus, au coin du désert d’une rue
Et le jour s’élève au jardin des poussières
En haillons
Grains d’asphalte, coquillages sous les semelles…
La plage de sable noir s’essaime
Fuse le volcan aux pois sombres des coccinelles
Un vol de fées
A ses pas perdus sur l’asphalte d’un soir
Danse sa robe grenat fendue sur le bas haut perché
A minuit, Déshabillée sur le fauteuil
Nutcraker
Et Dante, l’eccho des chants des cigales endormies….
Et le jour s’est levé sur une rose thé de noël…
Ma féline à pâtes de velours…
L'ange De Klee
04 December 2006 - 04:42 PM
Elle avait dessiné l’ange de Klee, une mer agitée, le coin d’une île. Elle a compté ses pas sur la carte au trésor et elle s’est perdue sur la dune. Et le petit prince aimait sa rose. Elle a dessiné un ange à l‘hôpital, tu sais quand il était malade. Les ordinateurs vrombissaient dans la chambre, comme des mémoires de bulles, des tuyaux partout. Un moustique s’est pris dans les fils. Elle a ouvert le livre de Klee, le petit village, la rue, les lumières. Je crois qu’elle avait le cœur malade. Et ce clown triste qui dansait.
Et le soir elle glissé son ange dans le carton à dessin.
Le lendemain, quelqu’un avait collé un œil noir, l’œil du malheur auprès de son ange.
Le petit bonhomme de Klee et l’œil noir du silence.
Même l’hôpital, n’était plus calme.
Elle a dessiné la jument verte de Gauguin, d’une acrylique, d’une peinture d’un autre temps.
Te souviens-tu de ses baisers, le soir, sur la terrasse bleue nuit illuminée.
Son doigt n’est plus qu’un pinceau, il peint. L’œil noir est noyé.
L’ange et la jument de gauguin.
Elle a gommé l’œil noir, dans le fond du cartable sombre.
Elle ne se souvenait que des amoureux sur les bancs publics, ceux qui s’embrassent et font des jaloux.
Elle a sorti l’ange de Klee.
Et le soir elle glissé son ange dans le carton à dessin.
Le lendemain, quelqu’un avait collé un œil noir, l’œil du malheur auprès de son ange.
Le petit bonhomme de Klee et l’œil noir du silence.
Même l’hôpital, n’était plus calme.
Elle a dessiné la jument verte de Gauguin, d’une acrylique, d’une peinture d’un autre temps.
Te souviens-tu de ses baisers, le soir, sur la terrasse bleue nuit illuminée.
Son doigt n’est plus qu’un pinceau, il peint. L’œil noir est noyé.
L’ange et la jument de gauguin.
Elle a gommé l’œil noir, dans le fond du cartable sombre.
Elle ne se souvenait que des amoureux sur les bancs publics, ceux qui s’embrassent et font des jaloux.
Elle a sorti l’ange de Klee.
Mésange
21 November 2006 - 02:29 PM
Il naîtrait de cette terre
Un exil,
Une forêt des réverbères
Au tapis de fleurs pâles
L’asile
Au banc de mousse légère
A sa main de lierre
Une poutre du grenier dans l’œil
Naîtrait de cette terre
L’exil,
Une lumière implosée, éteinte…
Une mésange bleue déchue
Un exil,
Une forêt des réverbères
Au tapis de fleurs pâles
L’asile
Au banc de mousse légère
A sa main de lierre
Une poutre du grenier dans l’œil
Naîtrait de cette terre
L’exil,
Une lumière implosée, éteinte…
Une mésange bleue déchue
L'astre Poussière
20 November 2006 - 12:56 PM
La terre lasse
De l’astre poussière
D’un sourire de lune
Et sa main se creuse
La vague
Comme une ligne de vie
Une fleur, un majestueux soucis
Et le cœur Cassandre logé
Se froisse en boule de papier
Au fond D’une corbeille d’été
La terre lasse
De l’astre poussière
D’un sourire de lune tombe
Et se meurt d’une écharde
L’amour, la fleur au fusain
Bayonnette à cette fleur de thym
L’âme de la lune Tombé en poussière
Et le chat noir se love à son ventre
De l’astre poussière
D’un sourire de lune
Et sa main se creuse
La vague
Comme une ligne de vie
Une fleur, un majestueux soucis
Et le cœur Cassandre logé
Se froisse en boule de papier
Au fond D’une corbeille d’été
La terre lasse
De l’astre poussière
D’un sourire de lune tombe
Et se meurt d’une écharde
L’amour, la fleur au fusain
Bayonnette à cette fleur de thym
L’âme de la lune Tombé en poussière
Et le chat noir se love à son ventre
- Poésie - Archives de Toute La Poésie - 2005 - 2006
- → Viewing Profile: Topics: bohemia
- Privacy Policy
- Poésie française ·