Elends

Déjà demain ?

Parce qu’il y a des raisons, on fuit la passion
Parce qu’il y a déraison, on vit la passion
Selon le moment, on lie sa vie à ses interprétations
Solution : il n’y a jamais une seule et unique lecture
Les sourires peuvent trahir, blessure !
Les pleurs peuvent éclairer. Obscur ?
Dans l’espérance, il y a forcément des souffrances prémices de délivrance
Des larmes grossissent parfois notre vision. Etrange sens ?
Quand le miracle daigne sonner à la porte, on s’émerveille
Quand la lumière apparaît, on ressent la chaleur du soleil
Les raisons s’enfuient vers leur destin
La déraison trahit le chagrin
Une certitude, on lie sa vie
Une liste, un inscrit
Etre, aimé
Etre aimé

Sensualité

Matins ne s’expriment pour rien, à l’unisson
En ce jour jaillit l’enthousiasme naissant
Du souvenir, gît l’aube, pures sensations,
Vers toi, pas trop courts m’y amenant,

Indescriptible sentiment de quiétude,
Le ressentir parfois, rarement, solitude
Plongée vers ce tendre voyage imaginé,
Sans visage mais dévalement de vallée,

Sous une avalanche quand tu respires,
Un manteau blanc couvre ton paysage
Un costume noir cache le secret désir,
Faillite et lutte contre un esprit, corps sage

Accompagné d’un regard pour effleurer, j’imagine
Nulle cime, panorama, manque, que je chagrine
L’espérance s’enfuit dés lors vers mon espoir,
Le fantasme, sans illusion, celui qui va échoir

Yeux dans les yeux, existence propice
Au langage de silences, requiem de malice
Je fonds, quelques sourires dénudés, beauté
Audace de réanimer l’ambiance de ce lointain passé


Elends – Avion 23 05 06

Essai …

Ton silence n’est que le reflet de ta pensée
Mon silence te laisse de marbre
Le silence se fond dans les arbres
Il n’y a plus de vie dans cette forêt

Silence, cruel reflet de ta pensée
Mon silence, chaleur lassante, de marbre
Le silence n’entourant que des arbres
L’absence, deux vies perdues en forêt

Silence. Reflet cruel de pensée, est-ce le thème ?
Silence lassant. Chaleur de marbre, est-ce la mienne ?
Silence. Deux vies isolées en forêt, est-ce les nôtres ?
Absence. Isolement silencieux, deviendrons-nous autres ?

Assez !

Mais où es-tu Soleil éclairant les vies ?
Protégé par la pluie, l’arme protectrice ?
Caché dans la nuit, larmes révélatrices ?
Etre allumé sans doute, absence d’envie

Ailleurs, tu réchaufferas le cœur,
De celle qui me l’arracha.
Je ne vis pas de rancœur
Pour un autre, la chance tu donneras

Maintenant, seule la pluie m’accompagne
Violence d’orage de ces montagnes,
La lumière, éclair d’une seconde
O rage, c’est la tristesse qui m’inonde

Tu disparais d’un lieu où tu n’es pas entrée,
Je m’en vais de ce domaine où tu ne viendras jamais.

Jeu



Je...

Tu...

Nous...

...questions



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