BABEL
Poussières de nos rêves
A jamais déposées
Sur nos envies de trêve
Et silence en excès.
Et cette main de glaise
Qui se tend vers le ciel,
Vers des astres de braise,
En espoir démentiel…
Au crépuscule captif
La terre est sanglante
Des instincts primitifs
De ces âmes mourantes.
Des larmes de lumière
Sur un pays à naître,
Où des mains éphémères
En douceur, s’enchevêtrent.
Pétales de poèmes
Trempés dans le bonheur,
Juste pour dire « je t’aime »,
Oublier la douleur.
Sur les draps de l’oubli
Naissent de beaux sourires
De tous les peuples unis
Pour un autre avenir…
Le 16 mai 2005
¤¤BABEL ¤¤
Started by babeton, Aug 19 2005 11:14 PM
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