ah ! si tu savais
tout ce que tait ce poème
tu le verrais - une chaussette
qu'une sorte de sorcière rapièce mal, mal
si mal qu'on dirait une horloge
tandis que l'aiguille de l'horloge ressemblerait
à une masse, une messe
idiot, idiot - de considérer tout cela
où il n'y a qu'un bric-à-bras de mots
plutôt glabres, vois-tu - je reconnais
qu'il y a faute
de ta part devant la mienne
circulairement
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Ah ! Si Tu Savais
08 December 2006 - 08:59 PM
Scène De La Fenêtre, 7
07 December 2006 - 07:19 PM
Sujet: Nouvelles nuisances dans la nuit Hier à 12:48
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La même fenêtre, jour et nuit,
renvoyait des images transparentes
de la cécité qui n'était pas en reste
et harcelait cette fenêtre
de jour comme de nuit
moi, doigt dans le
colimateur de cette nuit
je caricaturais en rayons spasmodiques
le contour de la fenêtre
tout cela
était très vrai
*
Tout était vrai : le verre
de la fenêtre qui se défendait par brisures maladroites de la nuit sur ma peau
l'éclat - ou de la nuit ou des paupières lâchées comme des ballons
le trajet de la main : ignare, ignoble, cultivatrice de néant
au petit jour sur le marché
à la rencontre de légumes vrais, de légumes insidieux
tout était idiotement vrai, y compris le projet
aburde, révoltant, sommaire
de tronçonner la chaîne alimentaire.
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La même fenêtre, jour et nuit,
renvoyait des images transparentes
de la cécité qui n'était pas en reste
et harcelait cette fenêtre
de jour comme de nuit
moi, doigt dans le
colimateur de cette nuit
je caricaturais en rayons spasmodiques
le contour de la fenêtre
tout cela
était très vrai
*
Tout était vrai : le verre
de la fenêtre qui se défendait par brisures maladroites de la nuit sur ma peau
l'éclat - ou de la nuit ou des paupières lâchées comme des ballons
le trajet de la main : ignare, ignoble, cultivatrice de néant
au petit jour sur le marché
à la rencontre de légumes vrais, de légumes insidieux
tout était idiotement vrai, y compris le projet
aburde, révoltant, sommaire
de tronçonner la chaîne alimentaire.
Chemise De Nuit
06 December 2006 - 09:21 PM
repli
serait un sol couvert
d'aiguilles plantées dans la peau
hormis
qu'il y a une tâche, là, sur mon bras
et puis
ton oeil qui tombe, je le
rattrape, voilà ton oeil ma main
or tout se plie
nuit et
jour-nuit
aiguillent nos
chemins de peu.
serait un sol couvert
d'aiguilles plantées dans la peau
hormis
qu'il y a une tâche, là, sur mon bras
et puis
ton oeil qui tombe, je le
rattrape, voilà ton oeil ma main
or tout se plie
nuit et
jour-nuit
aiguillent nos
chemins de peu.
Alma-ata
01 December 2006 - 07:16 PM
Station Alma Ata - je m'arrête
je m'apprête à aller loin
je circonviens ; je viens : station
Alma Ata - attendu trop longtemps
il y a eu
du temps - peu de métro - je passe
la rame - dessus dessous - quand
vient le train - le métro - je ne vois
rien - j'entends : la bouche - le sifflement
des gens - et du métro - à une heure
de pointe - de grande affluence - de sang.
Grande affluence du sang.
je m'apprête à aller loin
je circonviens ; je viens : station
Alma Ata - attendu trop longtemps
il y a eu
du temps - peu de métro - je passe
la rame - dessus dessous - quand
vient le train - le métro - je ne vois
rien - j'entends : la bouche - le sifflement
des gens - et du métro - à une heure
de pointe - de grande affluence - de sang.
Grande affluence du sang.
Homme Sans Série
17 November 2006 - 07:59 AM
SANS SÉRIE.
Je surveillais le sol de mon esprit. Les intrusions je les assassinais. La chambre de mon oeil est un endroit spacieux où toutes les opérations mentales s'exercent avec la lenteur, celle qui te scrute, celle qui te déchiffre. Que cette lenteur soit toi, lorsque tu ne t'y trouves plus et lorsque la lenteur ne te déchiffre plus, je te sais enclose - dans une mare de cage.
Tandis que tes opérations mentales s'exercent
exerce-toi - esprit
à déchiffrer l'opération mentale de la série
où tu te nies
mais pour te ravoir où,
esprit - sinon
dans la chambre de l'oeil
vaste, légale et isolée
de la série.
Entre la fin du monde et cette chose je ne retiens rien. Or cette chose est inimaginable, là où la fin du monde se conçoit très bien en termes de destruction massive de l'habitat humain. Disparition abstraite, tu n'en es que plus cruelle. Et où sont les enfants de l'avenir, dès lors ?
O toi la temporelle,
cruelle et ta beauté ne fait qu'accroître la douleur,
ta perte est comme le sang
et le dessin sur le sol de ton flot abondant
- il signifie ma mort mais ma mort inimaginable,
or si j'y prie je me replie.
Tu ne me laisseras
pas un recoin -
Je surveillais le sol de mon esprit. Les intrusions je les assassinais. La chambre de mon oeil est un endroit spacieux où toutes les opérations mentales s'exercent avec la lenteur, celle qui te scrute, celle qui te déchiffre. Que cette lenteur soit toi, lorsque tu ne t'y trouves plus et lorsque la lenteur ne te déchiffre plus, je te sais enclose - dans une mare de cage.
Tandis que tes opérations mentales s'exercent
exerce-toi - esprit
à déchiffrer l'opération mentale de la série
où tu te nies
mais pour te ravoir où,
esprit - sinon
dans la chambre de l'oeil
vaste, légale et isolée
de la série.
Entre la fin du monde et cette chose je ne retiens rien. Or cette chose est inimaginable, là où la fin du monde se conçoit très bien en termes de destruction massive de l'habitat humain. Disparition abstraite, tu n'en es que plus cruelle. Et où sont les enfants de l'avenir, dès lors ?
O toi la temporelle,
cruelle et ta beauté ne fait qu'accroître la douleur,
ta perte est comme le sang
et le dessin sur le sol de ton flot abondant
- il signifie ma mort mais ma mort inimaginable,
or si j'y prie je me replie.
Tu ne me laisseras
pas un recoin -
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