Dimanche soir, le temps s’arrête
Solitude du planeur
Je vacille du haut de mon funambulisme
Du haut de mon cœur
La gorge serre, je tais ma souffrance
Car le typhon de mes mots
Aspire le naufragé
Affligé
Ma noyade m’épuise
Extirpant cruellement
Des larmes inaudibles
Pour l’aveugle insensible
Larmes retenues ne dénature point
À la figure symbolique s’oblige
Le littéraire meurtri
Buvez de sa mer
Qui parle ?
Le poète ou l’homme ?
Pour lui ou vous ?
Personne, l’autre, l’inconnu
Soit, mais apprenez-lui,
Je, tu, il, pleurent sous le marbre.
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Derrière Le Masque
20 November 2006 - 05:23 AM
Voyageur De Nuit
20 October 2006 - 06:10 AM
Sombre sommeil du jour
Compagnon indicible
Main dans la main,
Vivons
Regarde ma course
Parmi tes larmes
Honorant l’été
Sur son départ
Lune, tendre moitié de la noirceur,
Pendentif médian, illumine
Ma traversée du brouillard
Pesant sur mon regard
Le sédentaire ne peut comprendre
L’effet apaisant de l’essoufflement
Implorant l’inspiration d’air frais
Que nul n’offre, si ce n’est cette nuit
Courrez, intérieurement peut-être, mais courrez!
Compagnon indicible
Main dans la main,
Vivons
Regarde ma course
Parmi tes larmes
Honorant l’été
Sur son départ
Lune, tendre moitié de la noirceur,
Pendentif médian, illumine
Ma traversée du brouillard
Pesant sur mon regard
Le sédentaire ne peut comprendre
L’effet apaisant de l’essoufflement
Implorant l’inspiration d’air frais
Que nul n’offre, si ce n’est cette nuit
Courrez, intérieurement peut-être, mais courrez!
La Guerre Sainte
19 October 2006 - 08:11 PM
Larmes d’armes
Encombrent les décombres
Des cœurs écoeurés
Les légions font lésions
Vice versa, sillons
Du mal acceptable
Assis, autour de la table
Bras droit de la souffrance
Prit, bénit soit cette boucherie
L’enfant amaigrit regarde
Nourrit par le garde
D’une main et d’une balle de fer
Sa famine n’est plu,
L’homme fier attend les bonnes grâces !
Encombrent les décombres
Des cœurs écoeurés
Les légions font lésions
Vice versa, sillons
Du mal acceptable
Assis, autour de la table
Bras droit de la souffrance
Prit, bénit soit cette boucherie
L’enfant amaigrit regarde
Nourrit par le garde
D’une main et d’une balle de fer
Sa famine n’est plu,
L’homme fier attend les bonnes grâces !
Bien-être Libertin
14 October 2006 - 03:43 AM
Je viens, je vais
Où je ne sais, mais je vais
Nomade dans l’âme
Vers l’avant,
Malgré les détours
Parfois aveuglé par l’astre
Lumineux de la matinée
De ma vie
Nu, sur mes pieds, libre
Je m’envole au loin
Le cœur espérant, l’esprit vagabondant
J'existe en moi
Où je ne sais, mais je vais
Nomade dans l’âme
Vers l’avant,
Malgré les détours
Parfois aveuglé par l’astre
Lumineux de la matinée
De ma vie
Nu, sur mes pieds, libre
Je m’envole au loin
Le cœur espérant, l’esprit vagabondant
J'existe en moi
Le Métro
14 October 2006 - 01:05 AM
En ce matin anodin
Le sourire facile
J’observe les gens
Prêt à faire contagion
Leur taciturne me frappe
Incapable de percer leur bulle
Emprisonnement des solitaires mornes
Dans une vague d’indifférence généralisée
Le balayage de mon regard
Paré au contact inhérent
Débusque les danseurs costumés
Qui admire, ça et là,
Alors que je tente d’être ça et là
Infatigable, ces artisans inventifs
Qui, par d’originales courbettes,
Essoufflent ma légèreté enfantine
Épuisé, je m’endors la tête basse
Rêvant de l’autre
Celui qui, de son épaule me soutiendrait
Jusqu’au terminal de mon voyage
Le sourire facile
J’observe les gens
Prêt à faire contagion
Leur taciturne me frappe
Incapable de percer leur bulle
Emprisonnement des solitaires mornes
Dans une vague d’indifférence généralisée
Le balayage de mon regard
Paré au contact inhérent
Débusque les danseurs costumés
Qui admire, ça et là,
Alors que je tente d’être ça et là
Infatigable, ces artisans inventifs
Qui, par d’originales courbettes,
Essoufflent ma légèreté enfantine
Épuisé, je m’endors la tête basse
Rêvant de l’autre
Celui qui, de son épaule me soutiendrait
Jusqu’au terminal de mon voyage
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