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coucou

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Il A Plu

18 March 2006 - 09:51 AM

Yahoo! Météo - Mostaganem °C ou °F
Météo > Algérie > Mostaganem

13°
7:00 CETsam.
Faibles pluies Max. 19° Min. 10°
Humidité: 97%
Vent: O/10 km/h
Visibilité: 8.00 km
Point de rosée: 13°
Pression: 1004 mb
Lever du soleil : 7:07
Coucher du soleil 19:10




Il a plu
Des fils tenus
D'un ciel gris
Gris pleureur

Il a pu
L’odeur d’un chagrin
Tombée en perles
Et en grains

Il est repu
L’azure au ventre rond
Rond comme une boulle
Une bulle de chagrin


Il pleur
Mon ciel du bled
Ma mort
Parfaite extinction

Il a plu
A mon corps
Qui s’est fritte en poussière
Soulevée vers le haut

Tant qu’il n’a pas plu
Au ciel
Qui tombe en gouttelettes
Vers en bat

Il faut sonner le glas
Le roi est mort
Ce matin

Il a pu
De mon épitaphe
L’essence de ma joie
Perçue

J’étais jadis !
Hélas
Je ne suis plus
Ou je n’existe plus


Le Jour J

18 March 2006 - 09:29 AM

Le compte à rebours A commencé
Je me déglingue
Je me stress
Et je compte plus le passé
Le future
M’a promis des jours juchés
De bonheur

Plus que 4 jours
Avant le lancement
Je meurs tout doucement
Pour naître ailleurs
Je compte plus le pire
L’avenir
M’a promis des nuits meilleurs
Et pleins… pleins de rires

Je fonds
Je me dissipe
Et d’un tour de regard
Je fais mes adieux
A ce décore
A dieu soleil, a dieu mon ghetto
A dieu ma banlieue
A dieu feu roi
Mon vieux

Je meurs d’une mort douce
Et délicieuse
Je m’adonne
Corps et âme
A l’abandon
Je sens tirer ma lumière de son fourreau
J’entends lamentation
De mes maux
Je meurs à petites dose
Je me décompose avant le J-J

Pourquoi, J’en Veux Encore ?

11 March 2006 - 06:58 PM

Ô opportunité inopinée
Etais-tu une chose innée
Une obole offerte par les dieux
A un mortel
Etais-tu une graine
Posée sur l’autel
De mon cœur creux
Une aubaine, une touche infecte
Où un signe du ciel
Qui s’est abattus sur moi

Ô afflux de sentiments ineffables
Inéluctable mue
Etais-je le cobaye
Des forces nocturnes
L’ingénu !
L’élu de leur dernier caprice
Et leur dernière lubie
Celui qui après avoir bayé
Aux corneilles
A bus la calice
Jusqu’à la lie
Trouvé puis oublié

Ô étrange phénomène
Rai d’un jour
Offert à phalène
Depuis qu’il fut éteint par feinte
Rien n’éclaire ma lanterne
Je butine
À la recherche de ce rayon laiteux
Dans l’âtre d’une nuit noirâtre


Ô flot amorphe
Aigre-doux
Leurre et lueur audibles
Qui se sont joués
De l’agrément de mon âme cible
Qui se sont imprégnés
Jusqu’au l’aubier de mon cœur inhibé

Ô sève mielleuse
D’un attenta appétissant
Ourdi contre ma quiétude
Pourquoi avoir ouvert le regard pubère ?
D’un ignare, qui vivait en abnégation
Et depuis mon initiation
Néophyte, je ne peux fermer mes yeux
Ouverts sur le cerbère

Ô trophée luisant
Et rose rouge
Que j’arbore sur mon buste
Comme un trempe œil
Si bataille gagnée
Guerre perdue
Et fleur lacustre
Depuis des lustres
Ne reste de ton illustre parfum
Que l’épine
Ce maigre lègues et lucre
Fichés dans mon âme

Ô frugale ration
Qu’on te nome Amour
Pourquoi, même échaudé et évidé
J’en veux encore
Qu’on y verse de ta toxine
Dans ma tasse vide
Et retrouver loin de ma vie insipide
Tes effluves opiacés
Le lied
De ses lèvres
Le lit de sa joue

Ô Amour
Pourquoi, inondé de spleen et d’émoi
Je veux retomber proie
De son silence
Retrouvé mon âme
Qu’elle octroie
Si même le trépas
Sur ses lourds appas

Ô
Je veux être le nominé
Adoubé par la providence
Et la rejoindre, le temps d’une incursion
Sur le versant de l’histoire
Sur l’adret du miroir
Vivre tel que je l’imagine
Vivre tel que dans une chanson

Ô hymne
De toutes les âmes vivantes
Je veux baigner mes maux
Dans les fonts baptismaux
De sa bouche
Retrouver mon état incandescent
Lorsqu’elle me tiendra
A chaud entre ses bras

Fabulation Morte Au Clair De Lune

08 March 2006 - 07:29 PM





Effeuillé … effeuillé
Jusqu’au dernier souffle refoulé
Je n’avorterai pas
D’un bout de toi
Même si je meurs à petits coups
Et oublié de toi

Affolé … affolé
Par la recrudescence de ton harcèlement
Exténué, Je m’adonnerai à toi
Alors pourquoi, m’avoir dételé ?
Si libre,
Liberté n’est que supplice
Et gâchis

Affilé … Affilé
À petite foulée
J’ai dépisté la fine trace
À travers les pistes vicinales entremêlées
Pour les villégiatures d’un future
Passées à coté de toi

Eraflé … éraflé
Si ta loge est le ciel
Terrien, sans ailes
Je ne serai voler vers toi
Reste, l’essaim de prières
À chaque ascension
Te rapporte ce petit mot
Fidèle à toi

Effeuillé … effeuillé
Amoché par l’inique et l’injure céleste
Au creux de mon cœur évidé
Demeure, un fiel
Si trop crédule
J’ai tellement cru au signe
Que tu seras à moi


Affolé … affolé
Très tôt
Je me suis imprégné
Par le son des grelots
De ton anneaux de cheville
Et me voilà, proie des abois

Eraflé … éraflé
S’il ne me reste
Que des lichettes d’un désir
Qui s’entête
Et qui me range la tête
Je crois que je ne survivrai pas

Effeuillé … effeuillé
S’il faut, je serai celui
Qui porte ton oriflamme
Adepte de ton culte
Et celui qui détient
Au fond des souvenirs
Qui s’étiolent
L’éther de tes fioles

Affolé … affolé
Si je demeure l’anomalie
Au sein des saints
Qui se sont défiés de l’ancien passé
Je refuse de renier
L’histoire de ma vie
De faire le troc
Pour un semblant de joie

Eraflé … éraflé
Si passent mes jours
Déduits de mon temps
Je ne voudrai que toi
Immortalisée
Par ton nom mémorisé

Effeuillé … effeuillé
Viendra le matin
De notre fusion totale
Comme un esprit sain
Dans un corps sain

Inhumain

06 March 2006 - 08:19 PM




Je paie mon écot !
Encore le visage ensanglanté
Par celui de mes défunts adversaires
à l’ombre, dans l’antre du chaos
Mon corps accablé de blessures
Goûte à nouveau au repos

Brève récréation !
En dépit de mon aspect inhumain
Mes yeux injectés de sang
Mes griffes rétractiles
Ma peau écaillée, marquée par la pointe des épées
Et l’allégresse de la foule

J’ai le sentiment
Qu’a l’envers de ce univers
Au-delà des rings
Et dans un passé pas lointain

J’avais décroché
Je ne sais quoi ?
La réponse demeure un trou noir
Dans ma face cachée et arrachée de ma mémoire

Si j’ai survécu
Aux coups funestes
Ce n’est pas grâce à mon écu
Mais à cet appel
Une voix viscérale et immémoriale

Qui m’interpelle
À chaque récréation
Et me murmure
D’avoir déjà perdu ma cause

Et qu’avant d’être châtié, expatrié
Exclus du clamp
Destitué et réduit à vivre
Dans le temps qui m’est imparti

Sous l’apparence d’un spectre
Errant dans l’abysse
Vivant d’expédients
Et en instance de rupture


Que proscrit!
Mortel, j’étais jadis
Je vivais avec une andalouse
A l’abri des regards jaloux et oubliés des dieux

Elle était seule luxure et parure
Vu pousser dans mon ombre
Jusqu’à les exhalaisons
De notre passion

j’ai eu l’imprudence
De l’exposer au jour
Sous le regard du ciel
En se rappelant d’elle



S’est aperçut
Que par la pureté de sa beauté
Il s’est surpassé
Et ne trouva aucune
Excuse

Que celle de notre amour
Soi-disant, jugé contre nature
Et au vu et au su
De notre innocence, la garda par-devers soi

****

Inhumain, qu’avant d’être bêtifié
Par le sortilège
Et de boire
Le sang de mes victimes

En dépit
Les pages déchirées de ma mémoire
J’ai l’impression
D’avoir abordé sa bouche
Sur les bords soûles d’une coupe partagée

Incertain
J’ai effleuré
Sa peau satinée
Au goût fruité

Que dans le feulement de la nuit
Reste
Le reflet inouï
De son salut et du baisemain

Et que dans ma névrose
Ses rires
Tombent comme les effluves floconneux
En mois de Nivôse