Layla

A MON AMOUR, MORT


Tu as toujours été là pour réaliser mes moindres désirs ;
Présent, pour m'encourager, me soutenir ;
Mais aujourd'hui tu n'es plus qu'un simple souvenir.

J'ai gardé au fond de moi un espoir, une lueur,
Qui, pour mon plus grand malheur,
Ne permettent pas de vivre sans toi à mon cœur.

Que tu sois en haut ou même tout en bas,
Mon amour et mon âme t’on rejoint dans l’eau
Car depuis que tu es décédé, je le suis avec toi.

On rêvait d’amour en famille et d’eau fraîche
Il ne me reste plus que notre fils, en moi une brèche
Qui saigne encore et mes joues aux empreintes de larmes toujours pas sèche.

T’avais-je suffisamment montré à quel point je t’aimais ?
Dis ô combien tu étais mon adoré !
Te l’avais-je seulement assez répété ?

Il m’arrive encore dans la nuit de me réveiller en pleurant
A cause d’avoir rêvé de toi m’enlaçant ;
Tu me manques tellement depuis ton accident !!!

Je voudrais tant avoir au moins un de mes rêves réalisés
Et faire que ce con qui t’avais percuté, n’ait jamais grillé un foutu feu.
Ou à défaut, j’aimerai juste une dernière fois embrasser tes yeux.

Je pense à toi…
Je sais que de là haut tu veilles sur moi,
Car parfois j’entends dans mon cœur, résonner ta voix.


LAYLA

Les temps où je t’ai aimé



J’espère que mon futur sera plus que parfait
Car mon passé était bien trop imparfait.
Si l’on personnifierait le mot parfait
Tu serais à même de l’idéaliser.

Et bien qu'aujourd'hui, il ne soit trop tard :
Je t’ai aimé bien plus que tout au monde.
J’ai tant versé de larmes après ton départ,
Que j’aurais pu en noyer des mers profondes !

J’ai vraiment trop pensé à nous au passé
Que j’en oublis même à parler au présent !
Et l’attente ne fleurit plus rien désormais
Car tu avais semé «  malheur » à mes dépends.

Une aurore boréale multicolore
C’est éteint' dans le ciel bleu nuit de mes songes.
Et nos étoiles d’autrefois aux reflets or,
Ce sont ternies dans mon cœur tant je me ronge.



LAYLA

Un chat noir passa devant ma porte
Je n’ouvris pas, par crainte de lui.
Un corbeau noir ébène s’arrêta devant ma fenêtre
Et mon souffle se soupa.

Mauvais présages !!!!!

Dans la rue, derrière moi :
« Tiens 1 cents ! Le début de la richesse !! »
Moi sous mes pas,
Mon ombre qui danse.

Dans la salle de bain, le miroir embué
Je vois mon reflet et puis le sien
Je me retourne : personne !
Des frissons, un ange passe…

Mauvais présages !!!!

Dans mon lit, gelé par mon absence
S’écoule de longues minutes dans le silence.
Sans faire un bruit, la nuit s’était frayer un chemin dans ma chambre
J’ai allumé la lumière…La mort était là.


Layla

Écrire

Écrire, écrire, écrire
Écrire, retranscrire
Mes peines et éclats de rire.

J’ai utilisé tant d’encre,
Quand j’étais en manque,
En besoin d’expression
Quand mon âme était en fusion !

J’ai même fini par écrire,
A l’encre de mes larmes,
A l’encre de mon sang,
Quand celui de ma plume,
N’étais plus suffisant.


Écrire, écrire et toujours écrire,
Écrire et réécrire
Tous mes désirs…
Écrire quand j’eus envie de vivre
Écrire mon envie de mourir
Quand les attentes du temps de font languire !

À force d’écrire, je me suis enrichie
Le cœur et l’esprit !
Je me suis éprise
D’amour à l’infini,
Pour ces mots de Paradis,
Pour ces mots avec lesquelles je ne cesse
D’écrire encore et toujours sans paresse



Layla

Le jeu de la vie

Je ne suis qu’une mère
Au-delà de ces mers
Et comme les autres mères
Je souffre, je galère.

Au-delà de ces mers
Des femmes mènent un combat
Je souffre, je galère
Et je pleure seule, tout bas.

Des femmes mènent un combat
Pour rester en vie
Et je pleure seule, tout bas
Comme une petite fille

Pour rester en vie
Une prostituée troque son corps
Comme une petite fille
Avec son jouet dehors.

Une prostituée troque son corps
Contre les billets d’un homme
Avec son jouet dehors
Bien qu’il soit énorme.

Contre les billets d’un homme
D’autres meurent par balles
Bien qu’il soit énorme
Ce petit jeu banal.

D’autres meurent par balles
Pendant que moi j’écris
Ce petit jeu banal
Sa s’appelle la vie.


Layla