comtedormestconti

Et puis plus… Viens! Pour m’ouvrir encore
Le songe qui m’enferme …Que je m’ensorcelle
Une fois pour toute!
Alors que s’annonce ton arrivée
Je me perds l’espoir le long de ce petit chemin
En trompe l’oeil.

Facétieusement.

J’aurai crû un instant.
Admirablement.

Que le superbe peut embaumer meme les vivants
J’y croirai encore!
Aujourd’hui!

Et un ange est passé, personne de l’Avenue,
Pas meme l’homme le plus simple ou encore le plus sage,
Ne se souvient du jour, de l’heure et du visage.
Et un ange est passé, quand personne ne l’a vu.

Et une fleur s’est fané, d’un souffle disparut,
Embaumait un balcon a Paris, Montparnasse,
Amie du vieux papy qui habitait en face.
Et une fleur s’est fané, elle qui disait ma rue.

Les enfants courent en coeur de cent et mille facons,
Qu’ils aillent a quatres pattes, vois leur sourire aux levres!
Ou sur deux pieds… Qu’importe le beau, la belle passés
d’hier!

Quand du haut des cieux applaudissent a l’unisson
Nos étoiles et soleil.Vois la Ronde pleine de fievre!
Car sublime se mélange tout prêt a dévaler
Rivieres!

Et clore les yeux
Comme le jour apres la nuit.

Fenetre a nouveau
La ou ces rues se meurent,
La ou le plus jeune
Emporte notre galet
Lisse et blanc, vif et rouge,
La ou il lui plait,
La ou il lui plaira.

Peut etre pres de cette riviere
Des montagnes,
Peut etre au bord de ce chemin
Des forets,
Ou dans le fond de cette poche
Comme on y renferme
Vingt secrets.

Et comme les étoiles
Marcher les pieds nus!

Ils m'ont frappé
Dans le mot
A coup de points
Et d'opercules!

Et je reste la
A me demander
Pourquoi...

Ils m'ont accusé
Du pire et sans rire
Comme un criminel
Un insensé!

Et je reste la
A me demander
Pourquoi...

Ils m'ont invité
A la ruine de ce qui
Commence a peine:
Ma simple vie!

Et je reste la
A vous demander
Pourquoi...






Les guerres d'autrefois vous manquent-elles tant?
Pardon mais j'espere voir grandir mes enfants...
Et vos mots ne tueront que le peu de bonté qu'ils vous reste
Mais si je peux vous aider, promis! Je ferais le geste:
Tendre une main que vous pourrez couper d'un trait!
Comme bon vous semble et s'il vous plait!

Je te ferais l'humour
Tu sais
Comme celui qui caresse nos palais...

Dans un coin de la liesse
Tu sais
Celle qui fond sous la bouche
Applaudie par ces trombes d'eau
Engoulinantes.

Ensemble nous briserons les glaces
A la fraise et milles parfums
Pour nous en sourire un peu partout!


Meme perchés en haut d'une tour
Tu sais
La plus haute, la plus impugnable
Nous entendrions nos prouesses.
Tu sais
Ces eclats qui chavirent et reviennent
Nous mettre
Les armes aux yeux.
Bref on nous suivrait presque a la trace -

Et puis
Et puis pour le rire et pour le meilleur;
Ce meilleur qui nous reste
Au coin des levres
On finirait par se marer
Comme deux vieux fous
Toi ma belle et moi ton loup!