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DavidKarape

Member Since 11 Aug 2004
Offline Last Active Aug 18 2006 09:47 AM
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Posts I've Made

In Topic: Mon Dieu Qui Sera Et Qui Est

23 July 2006 - 06:23 AM

Citation (système général sériel @ Jul 22 2006, 05:55 PM) <{POST_SNAPBACK}>
Il y a quelque chose de fort qui passe dans ce texte imparfait. Si tu me permets je te parlerais de ce qui me semble poser problème.


Évidemment et volontairement je t’invite à s’exprimer

In Topic: Quand il vient, quand il part

30 October 2005 - 03:54 PM

C’est la rupture
Décidément !
Demain, après-demain
Avec l’aisance d'allure
Nous remettrons
Nos pas timides
Par terre d’argile
De l’un ou l’autre hippodrome –
Les têtes sont vides
Mail les regards – vigiles.

C’est l’échéance :
Auprès de moi – un litre de la bière
Sans des chances
A réparer
Quelque chose
Perdue dans l’abîme …
En prose morose
Quelqu’une me dit :
Aujourd’hui
Ça va finir …

D’abord
L’amour naissant du fond
De nos gâtées
Réalités
M’a fait penser que c’est un tort
Car ma tigresse pleurait et sanglotait.
Et le réveil brûlant
De sentiments !
Après la longue nuit
Opaque et rembruni.
Aujourd’hui
Ça va finir …

Une fois ou quatre
Je te priais m’entendre –
Aux mots à demi,
Aux regards qui frémissent.
Les devinettes qui mentent …
Je t’ai promis
Des étoiles qui sont des fleurs :
C’est mon petit aveu !
La gloire de ma vie
Canine.
Aujourd’hui
Ça va finir …

Le gaucher
Embrassé par deux rochers
Qui mangent et qui faire crever
Qui volent et qui faire rêver …
Les yeux pochés
Sont mon cœur rebelle !
C’était mon choix,
Le chemin à moi :
Un fou arrachant l’étui
Sans poids qu’équilibrent …
Aujourd’hui
Ça va finir …

C’est la rupture
Décidément !
Aux sourires retardants
Et secrètes écritures …
C’est ça, aujourd’hui
A travers la grille
Et des trous vitrés
J’ai rencontré
Tes yeux marron –
Mais nous nous séparons
Comme une flamme de sa mèche !
Il me reste une brèche …

Tes yeux adonnés sont l’adieu infini,
Un frêle délicat tonnerre sans bruit.
Et c’est toujours et c’est aujourd’hui
Que ça vient de finir …

In Topic: Entre deux rochers

30 October 2005 - 03:52 PM

Comme le chien farouche
Je suis émietté
Entre deux rochers.
Je suis fouetté
Par un ivre cocher.
Étendu par terre,
A regret austère,
C’est mon âme,
Qui sanglote vraiment …
Rien ne touche, rien ne bouge !

Dans l’enfer prochain
Je suis comme cela
Entre deux couleurs
De ma vie sans talent,
De la neige qui pleure …
En prenant congé
De mes rêves prolongés –
Si légers, si naïfs –
Maintes fois trahi
Je m’oublie sans jouer, sans tricher !

Entre deux passions,
Qui me tuent lentement,
Je souvent reviens
A la goutte du miel
Sur le lit d’un hôtel
Par nos nuits inondé …
Dès lors je suis seul …
La plume est un rare témoin
De ma vie froide,
De mon ardent amour maladroit !

In Topic: T&#8217;entends, Tata

26 September 2005 - 10:26 AM

T’entends, Tata,
Le bruit au matin:
C’est le tintement
Du tram,
Qui lentement
Mais hâte le pas,
Pour que tu viens á temps –
A traverse des remparts –
Sur la place où j’attends,
Ma passion ardente.

Je pensais tout bas et beaucoup de ça. J’inventais des choses et des solutions menteuses. Mais un vain. Il faut distinguer trois aspects divers de ce que m’inquiéte. Avant tout c’est la sphère sensuelle, qui contient nos amours. Ils sonts forts. De manière que je suis sûr et certain de ne les perdre ou échanger … Si le même puisse référer aux sentiments que tu es. Mais il y a l’autre coin de la table – l’environnement. C’est le tout que nos entoure : les êtres connus et inconnus, nos hommes et nos femmes, les amis, aussi bien que les traces des crayons dans les cahiers ineffaçables. Encore … l’air pourri qu’on respire. Et c’est le pire. La réprimande et le reproche sont tout autour. Ils mangent. Des lois de la tribu qui maintenant poliment s’appelle la société. J’y habite. Elles sont imminentes, bien que parfois j’essaye de les éviter et ignorer. Alors, l’ambiance, sur sa soif de vengeance, elle grimace éliminant nos intentions sincères et insérant la dernière surface d’épreuve – les normes de la conduite. Se tenir comme il faut. En conformité de ce que les autres veulent voir et entendre. Et nous ? Condamnés á être les écoliers dociles ? Mais un rôle facile ... J’espére vaincre vers la fin. La fin de quoi ? Du sentiment, de la vie, du monde … Je ne sais pas. Et si même nos conduites serons méchantes et ôtées des émotions, le caché mais vrai amour persistera – je crois. Pris soin de ça, et berces un rêve d’être libre et aimée. Le lendemain, en tombant amoureux …

T’entends, Tata,
Le soleil du matin:
C’est mon cœur battant –
En larmes …
Dans l’attente …
Pour qu’on vient le printemps
Comme l’amour en retard,
Comme l’attentat
Aux mœurs de ce monde bâtard …
Et finalment, Tata,
J’adore tes aigues dents
Mordantes …

Tu sais que j’attende !
Tu sais qui j’attende !

In Topic: Les implantants

19 September 2005 - 12:37 PM

La jeune génération des implantants:
Des beaux garçons, des filles charmantes:
Aux vêtements, qui coûtent très cher,
Leurs âmes sont nues, ils sont inhabités.
Toujours partout ils veulent tricher,
Prenant du ventre aux bretelles.

Je vois le jeune homme qui se place á droit,
Dans la chambre même, quelque part ici,
L'idolâtre dévoué de l'argent,
Un homme fatigué á l'esprit étroit,
Le prisonnier ancient des ses désirs ...
Mais un bon enfant, assez intelligent.

En mangeant cinque fois
Par jour
Il jure
Qu'il adore sa femme.
Cependant parfois
Il prenne une grue
Pour dix minutes
Seulement ...

C'est pardonnable, il pense
Après le travail intense.
Il oublie ses serments honnêtes
Ce n'est pas commun de s'adonner
A quelqu'une ...
Le plus urgent est d'effacer l'écume
Des lèvres
Après le baiser de cette chèvre.

Je vois la jeune fille qui se place á gauche
Dans la chambre même, quelque part ici,
L'image de trente ans, ni belle et ni laide,
Habituelle á l'ardente débauche
Elle se fait á lécher les bottes du messire.
La jupe bordeaux achetée au boutique,
Et déchiré par les taureaux á Tolède ...
Elle veut qu'on l'appelle romantique.

De matin
Dans le bureau
Avec l'air sérieux
Elle est en maquillage.
Une main
Au téléphone
Et l'autre - sous la robe:
Dans les ténèbres de la volupté criante.

Est-elle la crèche
D'une vie nouvelle,
Qui va surgir de ce manège
D'envie et de convoitise ?
Le gène atrophié -
Si svelte et si belle,
Aussi bien que fier,
S'avance en créant des autistes.

La jeune génération des implantants,
Une fois au moins se souvient de l'enfance
Et du platane, dont des feuilles cachait
Vos jeux naïfs, vos rires légers ...
Comme une vivante exception
Je vois la lumière dans tes yeux.