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Alexandre.

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Topics I've Started

Le Gai Pouvoir

06 October 2006 - 04:36 PM



J’aurais bien dansé
Sur la pluie en transe
Sur les vieux bordels
Sur les peurs causantes

J’aurais bien chanté
Sur les délavés
Sur les notes mortes
Sur le sang des murs

J’me serais bien marré
Sur les toits dépouillés
Sur ta voix de flâneur
Sur tout mon crève-temps

J’me serais bien caché
Sur les airs nonchalants
Sur le sourire impatient
Sur tes yeux d’insolents

J’aurais bien joué
Sur la décadence
Sur les mots d’oubli
Sur la vie jazzante

J’aurais bien aimé
Te voir regretter
Te voir me garder
Et ne pas mourir

Volte-face

03 October 2006 - 11:46 AM


Le hasard frappait la romance
Voilà que souffle la passion
Je peignais la correspondance
Un seul mot écrivait l'ennui

C'était la romance assassine
Qui assassinait mon errance
Voile après voile et dans la nuit
Il y eut tout d'abord l'envie

La torpeur écoutait au large
Le murmure apaisant des âges
Danse après danse aimer l'amour
Il y eut enfin l'alchimie

L'erreur méchante agonisait
Cruel comme une mort vivante
Le hasard mariait la romance
Tuant l'amour des zizanies

Laisser Aller

25 September 2006 - 08:49 PM






Les ombres traînaient sur la poussière
On sentait les feuilles mourir un peu
J'avais alors le coeur sur la main

C'était un jour de liberté

La ville expirait tranquillement
J'étais bien seul bien nostalgique
Ciel gris l'orage menaçait

C'était un jour de liberté

Je marchais d'un pas abandonné
J'approchais les quais si tristes
J'avais à peine dix-sept ans
Je me croyais déjà trop vieux

C'était un jour de liberté

Les clochards usés m'étaient des amis
Avec leurs pardessus rouillés et leurs coeurs râpeux
Ensemble on jouait à ne rien regretter

C'était un jour de liberté

La mer victime tanguait sous nos humeurs
L'escalier écaillé de ses vagabonds
Se laissait manger par nos larmes

C'était un jour de liberté

Maintenant il pleut sur ma misère
L'orange adoucit mon carnet
J'aurais au moins ouvert un peu les yeux

C'est la fin de la liberté

Loisir

23 September 2006 - 01:34 PM



Les cendres du soleil ont un bel amant
Avec sa toque de cordonnier et ses bijoux aveugles
Sous la fraîcheur des petits mots
Il y a un baiser joueur
Un amour délavé des saisons impatientes
Taquiner pour taquiner ta candeur égarée
De la douceur facile un cœur à la main

Un papillon bizarre dort
Avec nos chansons malpropres
C’est un petit air de douceur méchante
Que j’embrasse dans ton crépuscule
L’odeur a déjà dansé sur son corps
Et moi j’écrirai sur ton cou des paroles des trésors


Les Boulevards Somnambules

23 September 2006 - 10:57 AM


J’irai maudire tous les chemins
En chantant de méchantes coliques
On fera des morts les poupées nouvelles
Et on tuera tous les pur-sang


Des clous insolents qui attentent
Les marteaux-chanteurs qui attendent
Les rangs sont ivrognes des vieilles saisons
Les bêtes revivent les triomphes
On a vu des livres fumer un briquet
Et le briquet rêveur
S’est brûlé à ses passions


Merci tout le monde
Adieu les affreux


Voilà le vagabond bourgeois
Il crie à la bastonnade
Voilà le chant du maraudeur
Les chemins sentent bon sous les nouveaux rythmes
On éventre les musiques barbares
Et casse le cou au rythme
Tant que ça secoue
Tant que ça secoue
On peut s’en émerveiller