
Un poème collectif un quatrain par personne
#1
Posted 18 January 2005 - 10:18 PM
Je me levais, frais, disponible pour un nouveau temps
C'était en hiver, des flocons tombaient, fins et légers
Je me préparais à vivre, sentant en moi le printemps
#2
Posted 20 January 2005 - 11:48 AM
Je n’avais pas de moulin à abattre mais des heures
A vouloir débattre, et à vouloir encore sourire
Je ne voyais venir que le bonheur, pas le malheur
#3
Posted 21 January 2005 - 05:30 AM
Hélas, mes songeries sont toujours trop brèves
Il me fallait redevenir spectatrice fidèle
Du théâtre infernal de la vie réelle
#4
Posted 21 January 2005 - 07:44 AM
Princesse au coeur et au corps de panthère mais si chouette
J'allais à la cuisine préparer un petit déjeuner, du pain grillé
Ces odeurs, ça sentait le café qui doucement allait la réveiller
#5
Posted 21 January 2005 - 07:51 AM
#6
Posted 22 January 2005 - 06:20 PM
Que soixante ans plus tôt, sans le moindre espoir
De vous voir offrir, un soupçon d'humanité
Un dément vous avait surnommés "calamité"
#7
Posted 22 January 2005 - 08:04 PM
-
to her.
peut on dire a quelqu'un que l'on aime lui dire creve
les pragmatiques cyniques diront faut voir le pneu
et moi j ai honte de l'avoir dit et pas qu'un peu
esperons que ce mot n'etaient qu un mauvais reve*
*ces mots
from and with comte.
by str.
-
#8
Posted 22 January 2005 - 08:29 PM
A quel créancier barbare devaient ils leur dette ?
J'ai honte de ne pouvoir regarder et entendre
Où étiez vous avant de n'être plus que cendres ?
#9
Posted 22 January 2005 - 08:43 PM
je lui dis oui a l 'aune de mon amour
je lui dis oui pour la boule a facette
cette poudre de miroir comme autel ou l'attendre
[list]n oublions pas double face abat jour
la partie de nos corps qui s élance contre un mur
le tresor du complexe caché dans sa cassette
le terrible secret d'un ottelo a pendre[list]
str.
#10
Posted 22 January 2005 - 08:53 PM
Les chandelles des jeunes nonnes illuminent
Fausses perles et diamants répandus
Tombés des corps qu’elles ont pendus
#11
Posted 22 January 2005 - 09:18 PM
Ailes ensanglantées dérisoires
Les passants, pressés, les piétinent
Et moi, incertaine, j’imagine
Promenade sur une neige nouvelle
Incarnate et intemporelle
#12
Posted 22 January 2005 - 10:24 PM
Je regardais cette femme au coeur et aux désirs avides,
Je ne savais que lui dire, pauvre homme que j'étais, absent,
Pour tous les rêves que j'avais faits, encore tout jeune enfant
#13
Posted 22 January 2005 - 10:35 PM
Et désormais d'une clairvoyance extatique
Je fixais pour l'éternité ma déchéance
Dégoulinant de ma haine et de ma violence
#14
Posted 22 January 2005 - 11:05 PM
Des anges lachaient leur bombes sur nos têtes
Cruels anges des saints abattoirs, Dresde, Oradour
Auschiwtch était encore inconnu, donc sans requêtes
#15
Posted 22 January 2005 - 11:20 PM
Décharnés, muets, énucléés et hagards
Ils étaient morts mais ne le savaient pas encore
Ils tombaient, crucifiés, dans un dernier effort
#16
Posted 23 January 2005 - 05:32 AM
Il s'en est fallu d'un rien
J'étais blonde au nez mutin
Chacun à la gueule qu'il a
J'ai la mienne et voilà
#17
Posted 23 January 2005 - 12:29 PM
Venir de douze fusil car il avait eu ce grand tort
De vouloir dire non! Un petit enfant de vingt ans
Dans une Europe de déments, mort mais aimant
#18
Posted 23 January 2005 - 09:11 PM
Dans toutes ces civilisations antiques, me hantait, démon
Ou ange des souvenirs, je songeais en ces beaux matins
A ces jours de fureurs, que sont nos vies et nos destins
#19
Posted 23 January 2005 - 09:36 PM
Plus que quelques jours encore
Ou quelques années, qui sait
Mais qu'importe mon décès
#20
Posted 23 January 2005 - 09:43 PM
Et vivre sans poser toutes ces questions
Sur ce qui vous fait malheur ou bonheur
Saisir intensément l'intant et dire... Vivons!
#21
Posted 23 January 2005 - 09:51 PM
Et je crois que j'ai dépassé la dose létale
Je n'ai jamais su donner les bonnes réponses
Et mon coeur est désormais cerné de ronces
#22
Posted 24 January 2005 - 05:29 AM
Moi je dis dépression pernicieuse
Dépression carnivore, bouffeuse
Du temps où j'étais heureuse
#23
Posted 24 January 2005 - 06:27 AM
Qui dans ma tête se déchaîne
Avec tant de haine
Qu'à vivre j'ai peine
Tlpésiens médecins, sorciers et thaumaturges
Venez au secours d'Héloïse qui trop s'insurge
#24
Posted 24 January 2005 - 11:08 AM
Moi je dis dépression pernicieuse
Dépression carnivore, bouffeuse
Du temps où j'étais heureuse
depression amoureuse est la plus belle de toutes
et de toutes ces intemperies qui vont ont pris pour cible
la plus noble la plus imprevisible
la plus intense et la plus courte
str.
-
#25
Posted 24 January 2005 - 12:37 PM
#26
Posted 24 January 2005 - 12:49 PM
merci.
-
#27
Posted 26 January 2005 - 12:25 AM
Ces souvenirs en poche, il marche comme deux feront
Pour au plus vite se rendre ou ses reves le portent
Se laisser vendre la ou ses amours sont mortes...
#28
Posted 26 January 2005 - 04:38 AM
Je n'aime pas le mot foin qui me fait irrémédiablement penser à des vaches ruminant tristement et regardant inexpressivement des trains qu'elles ne prendront jamais.
C'est bizarre comme certains mots peuvent faire naître des images déplaisantes.
Et bien en cette heure plus que matinale, je ne souhaite qu'une chose, qu'un grand vent de réconciliation souffle sur ce forum et que nous nous remettions tous à faire de magnifiques poèmes que nous aurons plaisir à commenter avec des mots qui ne feront pas naître d'images déplaisantes.
#29
Posted 26 January 2005 - 06:35 PM
Prendre ses enfants par la main sur le chemin
De l'école, des vacances, du rire et de la vie
Et que tout se fete et se réjouisse sans fin!
#30
Posted 26 January 2005 - 09:38 PM
Tant de temps pour vivre, cet ennui qui me ronge,
Et ce quotidien qui s'assume dès les petits matins,
Ne pas vivre pour manger, pouvoir vivre d'un songe
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