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[lacape]

ces quelques secondes, comme elle me déraisonne,
tempo de votre départ

me laisse un goût amer, d'abandon,
peut être vous revoir ?

encore empreint de vous
et de votre fard

ces quelques secondes, suivant votre départ
me laisse hagard sur le trottoir.

[heloise]

Suis-je cette Héloïse ?
J'étais assise
Là, sur le trottoir
Sans vouloir, sans croire
Juste un moment
De pur désespoir

[lacape]

vous êtes, cette héloîse si proche et si loin à la fois,
déesse inacessible qui met mon coeur en émoi.

vous voir apparaître, sur l'écran, pour moi est une fête
mon coeur à jamais connecté, est toujours en quête.

de votre sourire, de votre visage, de vos mots
si joliement dit.

madame, je suis votre serviteur.

[heloise]

Il n'est peu que de dire combien ces mots
Découverts sur mon écran pianissimo
Chuchotés du bout de vos doigts inconnus
Ont su mettre quelque chaleur à mon coeur presque nu

[lacape]

il est 23 h votre message en moi s'éclaire
après un dur labeur, vous rencontrez de nouveau,
quel bonheur !
de votre clavier ces quelques mots nés, me vont
droit au coeur.

[heloise]

Mes nuits sont brèves et l'aube me ramène
Devant cette rose qui tourne incertaine
Est-elle bien pour moi ?
Pourrais-je l'effleurer de mes doigts ?

[lacape]

l'effleurer de vos doigts ? oui elle le veut !
caresser votre peau satinée
s'attarder sur les reliefs de ce corps désiré
oui elle le veut !

parfumez votre coeur, le réchauffer
oui elle le veut !

Qu'est-ce que je disais ?
DA

[lacape]

il n'y a rien à dire ! seulement espèrer (lol)
merci pour ton passage.
amitiés.

[minautore]

Devant tant de parfum, tout doucement, je m'efface sur la pointe des pieds...

[Mouet]

Ce poème devrait être lié à celui d'Héloise qui semble l'avoir inspiré . . .
http://www.toutelapo...ewtopic&t=22803


Cordialement,

Jean-Michel .

Enfin, moi j'arrive à vous suivre jusqu'ici donc tout va bien . . . :wink:

[heloise]

J'ai volé un pétale de la rose incarnate
Et l'ai posé sur mon coeur qui déjà éclate
De ne pouvoir traverser ce monde irréel
Pour vous rejoindre dans votre citadelle

Toujours aussi joli Lacape !

[lacape]

merci minautore, ferme la porte, fais pas de bruit.

[lacape]

dans le mille mouet.
amitiés.

[lacape]

wilhemina, bonsoir !
merci pour ton passage.

[lacape]

fi de la citadelle !

je vous attend ! près de la fontaine
posez votre main sur la mienne
déposez un baiser sur votre peau parfumée
caressez ce corps si longtemps désiré
TEL EST MON SOUHAIT.

[heloise]

Je connais cette fontaine
J'y passais jadis hautaine
Mais ce soir je m'y rendrai
SI TEL EST VOTRE SOUHAIT
Et c'est moi qui déposerai
Sur votre main un baiser

[lacape]

j'y cours ! je brûle de vous rencontrer
juste quelques secondes, vous frolez
sentir la douceur de vos lèvres, sur ma main posée
vous effleurez du bout de mes doigts,
sentir votre corps vibrer, sous la lune agacée.
ce soir peut être ?

[heloise]

Dans ce presque crépuscule de fin d’hiver
Je chevauche par la forêt à découvert
Vers la fontaine d’amour où vous m’attendez
Avec cette folle envie de me posséder
J’entends déjà le chuchotis de l’ondine
Dont les yeux pailletés de smaragdine
Eclaireront nos corps sous la lune d’opale
Emportés par la passion transcendantale

[lacape]

je vous attends, impatient
notre premier rendez-vous, vous m'affolez
comment êtes-vous apprétez
quels sont vos dessous, mes idées sont confuses
je bous.

[heloise]

Amazone toujours de noir vêtue
Dessus et dessous
Chaussées chaque jour de bottes noires
Cheveux d'argent et un seul bijou
A mon cou
Un soupçon de maquillage
Quelques gouttes de parfum bien sûr

[lacape]

de fermeture éclair, en bouton
mes doigts s'affairent
comme un éclair, blanche et parfumée
un bout de votre chair.
dégrafez, faire glisser, caresser, de
ma bouche, m'énivrer de vos sens
oui aimé ! sans fard sans prétention
une femme, un homme, une liaison.

[heloise]

Que cette liaison dure plus loin que la nuit
Je ne veux point vous quitter à minuit
Triste Cendrillon rentrant à cloche-pied
Son pied nu écorché par le pourpier
J'ai chevauché depuis bien des saisons
Je ne voyais plus la fin de l'horizon
Et puis enfin je vous ai trouvé
Et à votre passion me suis abreuvée

[Erre]

Dieux du ciel, ce superbe ballet romantique m'avait échappé ! Quelle idée de demeurer enfermée dans une tour à attendre un Chevalier ! L'Amour est partout sur TLP !

[lacape]

merci erre pour ton passage, toi la grande prêtresse de tlp.

[lacape]

en selle ma belle ! repoussons la nuit
galopons à cheval fou, le long de la grève, sur un andalou
même si cela doit nous briser le cou.
dévalons les dunes à bride abattue
de nos rires et de nos baisers glissé jusqu'à la mer salée
de ton corps mouillé, mes mains ont caressées
de ta peau ma bouche s'est imprégnée
j'aime la caresse de l'océan sur nos corps brûlant.

[heloise]

Mettons nos chevaux à l'attache et sur ce rivage
En écoutant des vagues le doux clapotage
Laissons nos corps s'étreindre sans retenue
Nulle parcelle de ma peau ne vous sera inconnue
Vous me goûterez tel un fruit sucré du bel été
Sans cesser à mon oreille vos mots doux chuchotés

[lacape]

devinez votre corps à mes mains hardies
mille touches de ma bouche sur votre peau salée
sur le sable mouillé vous crucifiez
à l'unisson nos deux corps s'extasier.

[système général sériel]

le mille d'une rose, c'est son petit bouton, non ?