La route serpentait à flanc de colline
Jusqu’au village inondé de soleil.
Juillet…
Du ruisseau ne restait que le lit
Où dormaient quelques rares enfants,
Venus là pour le souffle du vent.
Les maisons étaient grises et fermées.
Sur la place déserte,
Des chiens maigres se battaient.
L’église, restée ouverte,
Attendait…
Dimanche…
La messe était passée.
Un berger rassemblait ses brebis
Dispersées sur un sentier.
Les arbres étaient secs et jaunis.
Dans les champs alentours,
L’herbe disparaissait.
Les cigales, bien cachées,
Chantaient…
Quinze heures…
Seul sur cette place
J’imagine mon père…
Son ruisseau, ses brebis, son village…

6 replies to this topic
#1
Posted 10 September 2005 - 08:24 PM
#2
Posted 10 September 2005 - 10:16 PM
tres joli, tres simple, on s'y croirait, on s'y voudrait.
Serge
Serge
#3
Posted 10 September 2005 - 10:59 PM
J'ai lu ton poème comme on feuillette un album de photos de famille. Nostalgie du temps qui passe en revoyant ces instants suspendus.
Amitiés
Laurence
Amitiés
Laurence
#4
Posted 11 September 2005 - 08:33 AM
Superbe évocation. J'ai ressent cette impression cet été dans la région que tu évoques.
Amitiés
Michel
Amitiés
Michel
#5
Posted 11 September 2005 - 11:51 AM
Ho oui, on se croirait sur le lieu, le chant des cigales, et tout le reste, très évocant ce poème, j'adore ces images que tu nous envoies.
Amicalement
Amicalement
#6
Posted 11 September 2005 - 01:03 PM
joli texte,
j'aime bien la forme, avec cette repartion des strophes qui se fait avec une indication du moment de plus en plus precise.
j'aime bien la forme, avec cette repartion des strophes qui se fait avec une indication du moment de plus en plus precise.
#7
Posted 11 September 2005 - 01:24 PM
Merci à tous !
Des retrouvailles avec ses racines laissent à tout jamais des empreintes...
Des retrouvailles avec ses racines laissent à tout jamais des empreintes...
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