Des souvenirs accrochés à mes rêves
Quand la nuit n'est plus vraiment la nuit
Que l'esprit se réveille et reprend vie
Dans les limbes les mots se lèvent.
Embruns venus d'ailleurs
D'une mer solitude
Et lente servitude
D'une vie sans meilleur.
Frappent les mots à la porte des songes
Et les laisser sortir de leur gangue étroite
Exploser naissant pour limer ce qui ronge
Donner un sens, dévier la ligne droite.
Nuit sans fin des regards intérieurs
Aux lueurs fugitives insaisissables
Passant trop pressé le rêve se meurt
Lente agonie, je lur coupe le câble.
Plus de lien le souvenir s'efface
Première lueur, dernier effluve
Le songe s'enfuit, légère trace
La lumière éteint la nuit, furtive.

1 reply to this topic
#1
Posted 04 November 2005 - 06:54 PM
#2
Posted 04 November 2005 - 11:04 PM
Que seraient nos nuits sans les songes... Que seraient nos poèmes sans tous ces mots rêvés avant que d'être couchés sur le papier ?
Les mots reviennent à l'aurore, toujours.
Merci pour ce poème où je me retrouve...
Bises
Quercus
Les mots reviennent à l'aurore, toujours.
Merci pour ce poème où je me retrouve...
Bises
Quercus
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