Il est revenu à Paris finir ses études.
On se voyait, soir ou après-midi, sorties ciné, terrasses de café…
Rien d’autre que l’amitié qui s’ouvrait et se confiait de plus en plus.
Etait-ce parce que j’étais trop fragile qu’il n’a pas osé tout de suite ?
Il est vrai que je vivais chez mes parents toujours.
C’était contraignant pour moi.
Il comprenait et se taisait.
Jamais on n’en parlait.
Il disait m’aimer ainsi…
Pourtant un soir, je suis allée chez lui, sans prévenir.
Différente, comme une femme qu’il aurait aimée.
Je n’étais plus l’encore jeune fille qu’il connaissait.
Il ne m’a pas reconnue, pas tout de suite.
Figé, décontenancé, il m’a regardée, dirais-je pendant des heures ?...
Cinq, dix longues minutes tout au moins.
Il me fit asseoir sur le canapé-lit de son studio d’étudiant.
M’offrit un café avec ce sourire que j’aimais revenu sur ses lèvres.
Lèvres qu’il m’offrit enfin !
On s’est aimés toute la nuit.
Ses examens se terminaient en cette fin de juin…
Ce fut l’unique fois !
Ce fut l’unique fois !
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Ce Fut L’unique Fois !
Started by feuille_octobre, Jan 27 2006 04:58 PM
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