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[Zapiski id podpolia]

La vie est un combat, l’homme une machine de guerre.
Je ne vis plus que pour me battre, pas pour bouffer, non, pas la solitude,
Enfin je ne crois pas, j’ecris pour me battre;
Je n’ai jamais sut ce que je voulais faire.
J’ai tente de me suicider une fois.

Rien ne s’est passe.

C’est comique. Si peu.
Je n’ai jamais autant pleure que cette nuit la,
J’ai connu la peur de la mort.

Je suis toujours vivant.

Je ne fais ici pas de demarche poetique
Je vomis vrai
Ce qui me reste d’adolescence
Car aujourd’hui, demain, je suis perdu.

J’ai toujours refuse d’accepter mon mal-etre comme une souffrance qui passe avec l’age
Et qu’il suffit juste d’attendre quelques annees pour qu’elle passe.
Premierement je ne suis pas comme les autres
Deuxiemement ce n’est pas de moi que j’ai peur, c’est de tout.
Parfois ca me brule comme l’asthme brule mes poumons
Je ferais tout pour cracher mais je ferais tout pour garder.

« Je suis destine a ecrire
Je suis destine a etre pretentieux
Je suis destine a desirer l’infini
Autrement, je meurs. »

Au fond j’ai toujours voulu etre le personnage principal des carnets du sous-sol, c’est
Bien le meilleur livre que je n’ai jamais lut.
Il vit dans la crainte. Il en est faible.
Mais il se sait superieur, et il l’est.
Je me suis identifie a lui. Je me suis enferme seul.
J’ai commence a lire de la poesie. L’annee derniere, en terminale.
Je suis entre en poesie comme un athee entre en religion.
La poesie m’a dicte ce que je savais faire, m’a appris ce que je pouvais faire,
Je ne savais rien mais j’etais illumine.
Aujourd’hui je sais un peu plus et je vois plus sombre.
Peut-etre est-il temps pour moi d’arreter d’ecrire.
Je ne sais pas.
Je ne pense pas, ne pas ecrire pour faire quoi?
Je suis trop obscene pour arreter d’ecrire
Et je ne suis pas de ceux qui se contentent d’etre heureux
Je suis un garcon jaloux, avare, tourmente et aigri à 17 ans
L’amour je ne l’ai jamais connu et je repugne
Les filles que j’ai possede.

Je suis d’un peuple maudit qui prend ce qu’il convoite
Je suis de la race aerienne
Et je ne convoite ni bonheur ni reconnaissance
Je convoite ce que personne n’a put saisir
Je cherche la liberte


Cette demarche etait necessaire pour que je puisse avancer.

[Artemisia]

Non, il ne faut pas arêter d'écrire,
dans aucun cas.

Tu dis dans ton texte
poignant
(je l'ai ressenti comme un texte brut: un cri, non pas du coeur mais des entrailles, des tripes)
que tu es entré en poésie,
on entre en poésie comme on entre en religion, peut-être
donc on n'en sort pas.

Le mal être, tout être humain l'a connu.

Au moins tu peux te dire que tu es humain,
ce n'est pas si mal.

Et que tu es vivant:
sens-tu ta souffrance ?
oui, eh bien c'est la preuve que tu es vivant.

J'ai lu tes autres textes, je n'ai pas laissé de coms parce que
j'avais du mal à analyser ce que tu voulais vraiment faire passer.

Maintenant je crois que j'ai compris.

Vois tu , toi et moi, nous sommes complètement différents,
moi j'écris des choses douces ou amères, mais pas violentes,
j'écris sur les petites choses de la vie, les petits détails, les petits bonheurs, parce que, c'est là que j'ai fini par trouver ma lumière.

Mais ce qui m'intéresse c'est déchanger avec des gens différents, c'est cela qui enrichit.

Il ne faut pas se raidir.

Si la vie ne te soigne pas, à toi de soigner la vie.


Il ne faut pas chercher à posséder les êtres ou les choses,
juste écouter ce qu'ils ont à te dire, et ils t'apporteront
vraiment beaucoup de richesse
et de liberté.

Amitié

Artemisia

[Zapiski id podpolia]

LOL
Ce texte est un mensonge
Je suis amoureux d'une meuf
J'ai imprime ce texte
Et j'ai fais genre je l'avais oublie sur une table
Elle l'a lut

Je l'ai baisee comme un fou.

[Zapiski id podpolia]

Mais je dois dire qu'il est tres bien ecrit.
C'est un fait.

[Artemisia]

Ah ben tant mieux pour toi.

Hum, la meuf, c'est aussi un être humain, ne l'oublie pas, quand même.

tu vois, c'est ça la force de l'écrit: on se laisse prendre.



Bien à toi,

Artemisia