J'ai froid, errer dans les membres retranchés sous l'absurde sauvagerie de la fainéantise,
je me déconcerte à imaginer ce que pourraient être mes bras et mes mains à la chaleur d'un feu de bois...
Seulement...
Seulement dehors des êtres étranges se balladent,
je remarque tantôt l'éclat de leurs yeux,
tantôt l'humidité de leur souffle qui dégage des hâlos de buée.. J'imagine?
Peutêtre bien, mais j'aurais espéré pouvoir infirmer ce genre de détails...
Ils me font peur.
Vais-je rester prostrée ainsi toute la journée?
mon chemisier trempé n'est d'utilité qu'à cacher une partie de mon corps,
je ne peux l'ôter, leurs yeux, là, oui, me regarde, je le sais, et je deviens plus qu'une chose insignifiante face à ma terreur,
qui, elle, se remplit au fur et à mesure que la nuit avance.

Sans Titre, Mais à Qui Veut S'essayer D'imaginer Une Suite
Started by Nobody's perfect, Oct 17 2006 12:56 PM
8 replies to this topic
#1
Posted 17 October 2006 - 12:56 PM
#2
Posted 17 October 2006 - 01:22 PM
Ils ne sont plus dehors. Ils sont là, derrière le miroir.
Ils sont en arrière. Comment sont-ils entrés ?
C'est moi que je distingue dans le miroir, mes cheveux noirs, mon front enfiévré baigné de sueur et le chemisier mouillé, j'ai froid et j'ai chaud en même temps, mais surtout c'est à l'intérieur que je suis glacée.
Mes yeux brillent mais les leurs ont un éclat insoutenable.
Que font-ils dans ce miroir, dans mon miroir ?
La nuit s'étire infinement. Quand viendra l'aube et son cortège de lueurs consolatrices ? Va t-til enfin s'éteindre, ce miroir de malheur ? Quel est ce présage ?
Les êtres sans visage, seul leur regard me transperce.
La nuit s'étire et dure.
Les fenêtres sont couvertes de givre.
Le silence pèse. Il faut que je me lève, il faut que j'en aie la force. Il faut que je regarde au dehors.
Ils sont en arrière. Comment sont-ils entrés ?
C'est moi que je distingue dans le miroir, mes cheveux noirs, mon front enfiévré baigné de sueur et le chemisier mouillé, j'ai froid et j'ai chaud en même temps, mais surtout c'est à l'intérieur que je suis glacée.
Mes yeux brillent mais les leurs ont un éclat insoutenable.
Que font-ils dans ce miroir, dans mon miroir ?
La nuit s'étire infinement. Quand viendra l'aube et son cortège de lueurs consolatrices ? Va t-til enfin s'éteindre, ce miroir de malheur ? Quel est ce présage ?
Les êtres sans visage, seul leur regard me transperce.
La nuit s'étire et dure.
Les fenêtres sont couvertes de givre.
Le silence pèse. Il faut que je me lève, il faut que j'en aie la force. Il faut que je regarde au dehors.
#3
Posted 18 October 2006 - 12:55 PM
Dehors...
La lune est tombée entre les arbres
Eux, resteront à jamais le salut des âmes
La mienne, glisse lentement sur leur chemin
La folie, la peur me rendent transparente
Dans l'éclat de ces yeux qui se rapprochent
Miroir!
Je dois le briser, mais ne serait-ce pas briser ce qui me raccroche à moi?
La lune est tombée entre les arbres
Eux, resteront à jamais le salut des âmes
La mienne, glisse lentement sur leur chemin
La folie, la peur me rendent transparente
Dans l'éclat de ces yeux qui se rapprochent
Miroir!
Je dois le briser, mais ne serait-ce pas briser ce qui me raccroche à moi?
#4
Posted 18 October 2006 - 10:34 PM
Ce qui me raccroche à moi, le lien ténu, juste une lueur, juste une ombre, un reflet.
Un reflet dans le miroir.
Le vent souffle et mes cheveux dansent. Je sens mon corps au delà de moi même. Je sens mon corps vibrer dans la tempête. Mes mains se soulèvent et ne rencontrent que le vide, le manque, l'abîme que j'ai moi même creusé autour de moi.
Je sais que si je regarde dans le miroir, c'est un visage inconnu qui apparaîtra: le visage de l'Ombre. Et pourtant ce sera moi encore.
Les fontaines aussi sont des miroirs profonds. Les fontaines sous les arbres. C'est la lune qui vient boire les âmes des vivants et des morts.
Et pauvresse, je ne sais plus si je suis encore vivante. Un jour ton visage m'est apparu dans la source défunte et j'ai compris cette nuit que je ne connaissais que l'illusion.
Un reflet dans le miroir.
Le vent souffle et mes cheveux dansent. Je sens mon corps au delà de moi même. Je sens mon corps vibrer dans la tempête. Mes mains se soulèvent et ne rencontrent que le vide, le manque, l'abîme que j'ai moi même creusé autour de moi.
Je sais que si je regarde dans le miroir, c'est un visage inconnu qui apparaîtra: le visage de l'Ombre. Et pourtant ce sera moi encore.
Les fontaines aussi sont des miroirs profonds. Les fontaines sous les arbres. C'est la lune qui vient boire les âmes des vivants et des morts.
Et pauvresse, je ne sais plus si je suis encore vivante. Un jour ton visage m'est apparu dans la source défunte et j'ai compris cette nuit que je ne connaissais que l'illusion.
#5
Posted 23 October 2006 - 09:49 AM
Etais-je un écrin? avant que ne surviennent ces drôles de couleurs qui parfois me paraissent nauséabondes?
Ou ne suis-je qu'une ombre parmi mes pensées et regards?
Comment puis-je me situer maintenant... maintenant que je ne sais plus rien?
Et ce miroir, Diable, vais-je le garder ainsi eternellement devant moi>? Pourquoi d'ailleurs ne le mettrai-je pas derrière? Peut-être pourrai-je lire dedans ce que je ne peux comprendre à l'instar de mon reflet pathétique... Essayer juste une fois de lire derrière moi pour comprendre ce qu'il se passe aujourd'hui....
Ou ne suis-je qu'une ombre parmi mes pensées et regards?
Comment puis-je me situer maintenant... maintenant que je ne sais plus rien?
Et ce miroir, Diable, vais-je le garder ainsi eternellement devant moi>? Pourquoi d'ailleurs ne le mettrai-je pas derrière? Peut-être pourrai-je lire dedans ce que je ne peux comprendre à l'instar de mon reflet pathétique... Essayer juste une fois de lire derrière moi pour comprendre ce qu'il se passe aujourd'hui....
#6
Posted 02 November 2006 - 08:40 PM
Comment pourrai-je me cacher désormais ?
Le masque, le masque !
Le masque me protège comme un écran de soie noire.
Mais son envers, son envers est un miroir.
Il est là, le miroir, il est à l'envers du masque. Et mon regard s'y reflète dans toute sa fièvre et toute sa terreur.
Me cacher au monde, oui, je le peux.
Mais me cacher à moi même est une chose impossible.
Le chemin secret mène vers l'intérieur, toujours...
Le masque, le masque !
Le masque me protège comme un écran de soie noire.
Mais son envers, son envers est un miroir.
Il est là, le miroir, il est à l'envers du masque. Et mon regard s'y reflète dans toute sa fièvre et toute sa terreur.
Me cacher au monde, oui, je le peux.
Mais me cacher à moi même est une chose impossible.
Le chemin secret mène vers l'intérieur, toujours...
#7
Posted 03 November 2006 - 08:30 AM
Le masque, le masque !
Le chemin secret mène vers l'intérieur, toujours...
----
Bien descendu, superbe chute
amitiés à toutes les 2
Le chemin secret mène vers l'intérieur, toujours...
----
Bien descendu, superbe chute
amitiés à toutes les 2

#8
Posted 05 November 2006 - 08:59 PM
Je crois que je vais chausser les ombres qui m'encerclent, la nuit va bien cesser un jour, peut-être dans une heure, deux? cette fievre qui me ronge s'abandonne dans mes veines, point d'eau autour de moi, juste ce miroir, et je voudrais tant qu'il se brise, seulement, le briser serait me faire vivre, je ne sais si j'en ai l'envie tant ces peurs reviennent me hanter chaque instant. Les bêtes rôdent alentours, combien de temps vais-je rester ici...
#9
Posted 05 November 2006 - 10:02 PM
"dalh mad"
tiens bon en langue bretonne
kiss
excuse je fais vite
à bientôt
dj
tiens bon en langue bretonne
kiss
excuse je fais vite
à bientôt
dj
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