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[lio...]

[font=Lucida Sans Unicode]







De la beauté le monde sans cesse se nourrit
Mais dans la fosse jouent nos airs de requiem.
Si dire davantage vaudra que je vous aime,
Au bout me fera taire où je m'indéfinis...

Quelquonque est mon bonheur, cette moitié bancale.
Je ne partage plus ce que j'ai tant pris,
Et puis je me défais à flâner sur les bris
De ma banquise froide comme un miroir étal...

Confuse l'habitude qui ne caresse plus
La chose qui est dûe aux voluptés acquises.
J'irai joindre mes pas à ceux que j'ai perdus,
Ces traces de mémoire en deux me cristallisent...

Mais il viendra le temps où brillera le sel
Sur nos peaux de sable, ces plages convulsées
Au regain des envies, le souffle est essentiel,
Parmi nos pudeurs comme grains de beauté...

Et nous nous aimerons.


















[b][b]

[aZoRth]

Sensible et tourbillonnant de la seconde strophe à la quatrième.
La dernière phrase ne me semble pas nécessaire à l'ensemble.
Bonne suite

aZ.

Edited by aZoRth, 22 November 2006 - 08:47 PM.

[lio...]

aZoRth,


La dernière phrase n'est pas nécessaire,

mais elle m'a paru inéluctable...


Merci à toi.

[lacape]

superbe !!
bonne journée !

[lio...]

La journée est belle !

Egalement...