Sur les marronniers nus, au printemps les chatons
Font leur apparition timide, duveteuse.
Tendrement colorées, ces pointes pelucheuses
Portent fort bien leur nom ! Peu à peu leur bidon
S'arrondit bellement d'une excroissance dont
Des pattounes amande émergent, amoureuses
De la brise frivole et de sa langue heureuse
Léchant leurs coussinets ignorants du béton !
Puis la tête apparaît, les oreilles collées
D'abord, fières se font visibles et dressées.
Les yeux s'ouvrent enfin, verts, charmants de joliesse.
L'arbre ému est bruissant de doux ronronnements.
Mais la maturité et ses renoncements
Frappent, et les fruits choient. C'est la fin de la liesse.

Maturation
Started by socque, Dec 19 2006 04:36 PM
5 replies to this topic
#1
Posted 19 December 2006 - 04:36 PM
#2
Posted 20 December 2006 - 08:02 AM
Quelqu'un a donné un avis somme toute négatif sur ce texte en lui accordant une étoile. Cela m'intéresserait de savoir ce qui pèche, pour pouvoir y réfléchir et m'améliorer... D'avance merci.
#4
Posted 20 December 2006 - 04:23 PM
Merci zapiski ! J'ai un gros, gros faible pour les chatons... Je n'imagine pas morceau de vie plus vif, curieux, ébouriffé.
#5
Posted 21 December 2006 - 01:22 AM
hihihi
#6
Posted 21 December 2006 - 09:26 AM
On m'a signalé des maladresses (pas ici, un copain), alors j'essaie d'améliorer.
Sur les marronniers nus, au printemps les chatons
Font leur apparition timide, duveteuse,
Tendrement colorée. Les pointes pelucheuses
S'enhardissent bientôt, et un mignon bidon
S'arrondit bellement d'une excroissance dont
Des pattounes amande émergent, amoureuses
De la brise frivole et de sa langue heureuse
Sur leurs chauds coussinets ignorants du béton !
Puis la tête apparaît, les oreilles collées
D'abord, fières se font visibles et dressées.
Les yeux s'ouvrent enfin, verts, charmants de joliesse.
L'arbre ému est bruissant de doux ronronnements.
Mais la maturité et ses renoncements
Frappent, les minous choient, s'égaillent. Plus de liesse.
Sur les marronniers nus, au printemps les chatons
Font leur apparition timide, duveteuse,
Tendrement colorée. Les pointes pelucheuses
S'enhardissent bientôt, et un mignon bidon
S'arrondit bellement d'une excroissance dont
Des pattounes amande émergent, amoureuses
De la brise frivole et de sa langue heureuse
Sur leurs chauds coussinets ignorants du béton !
Puis la tête apparaît, les oreilles collées
D'abord, fières se font visibles et dressées.
Les yeux s'ouvrent enfin, verts, charmants de joliesse.
L'arbre ému est bruissant de doux ronronnements.
Mais la maturité et ses renoncements
Frappent, les minous choient, s'égaillent. Plus de liesse.
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