Je sais de clairs instants
De pure certitude
Féconde solitude
Du vol des Goélands
Toujours seuls face aux vents
Seuls, entre mer et terre
Là haut, à la lisière
Du champ des cerfs-volants
Au fil encor unis
Oh ! oui, telle est mon âme
Singulière oriflamme
Et mon corps racorni
La vie, nous ne saurons
Jamais, Dieu m’a laissée,
Pour une autre odyssée
Me voilà vagabond
Par une nuit de mai
D’âme et chair déchirées
Comme étoiles aspirées
Dans ce Ciel, je renais
Il appartient à ceux
Qui ont dans leurs oreilles
Cette voix sans pareille
Leur mort ; « je ne te veux »
Aujourd’hui, je vais seul,
La voix de mon amie
Des ondes s’est tarie,
Celée dans son linceul
Elle m’a quitté séant
Pour me délivrer d’elle,
Sans son vol d’hirondelle
C’est enfin le printemps
Il fallait bien qu’un jour,
Inutile présence,
Sur nos lèvres l’absence
De mots soit pour toujours
Pour aller tout en haut
Sa force, ell’m’a donnée,
Sa vie en fleur fanée
M’est un bien lourd fardeau
Incapable je suis
Navré et bien trop triste
De ne pouvoir altruiste
Enluminer ses nuits
Oui, aujourd’hui je sais,
Je suis et me sens libre
Et rien pour m’interdire
Les chemins où je vais
Je peux apercevoir
Ma vie enfin sans ombre
Sevrée de toute encombre
Et la paix pour espoir
Ô, mes vies …
Là, sur ce palimpseste
Au relent bien funeste
Je les écris …
- Poésie - Archives de Toute La Poésie - 2005 - 2006
- → Viewing Profile: Topics: Bernard Gabriel
Community Stats
- Group TLPsien
- Active Posts 133
- Profile Views 1,817
- Member Title .............................
- Age Age Unknown
- Birthday Birthday Unknown
-
Gender
Not Telling
0
Neutral
User Tools
Topics I've Started
Dans Le Vol Des Goélands
15 September 2006 - 08:01 AM
Rêves Dans Les étoiles
12 September 2006 - 02:25 PM
J’aime ces instants
Egarés sur les chemins
Qui s’ouvrent célestes
Entre deux étoiles
Navigateur solitaire
Doucement je rêve
Guidé par Vénus
De par l’infini stellaire
J’ai croisé tes rêves
Au croissant de lune
Les voilà troubillonnant
Vers la voie lactée
Et l’âme dans l’âme
Dans l’ivresse de l’étreinte
Des rêves à deux
Je m'en vais vivre
L'absolu du verbe aimer
Célestes instants
Egarés sur les chemins
Qui s’ouvrent célestes
Entre deux étoiles
Navigateur solitaire
Doucement je rêve
Guidé par Vénus
De par l’infini stellaire
J’ai croisé tes rêves
Au croissant de lune
Les voilà troubillonnant
Vers la voie lactée
Et l’âme dans l’âme
Dans l’ivresse de l’étreinte
Des rêves à deux
Je m'en vais vivre
L'absolu du verbe aimer
Célestes instants
Dans le vol des Goélands
29 September 2005 - 11:27 AM
Je sais de clairs instants
De pure certitude
Féconde solitude
Du vol des Goélands
Toujours seuls face aux vents
Seuls, entre mer et terre
Là haut, à la lisière
Du champ des cerfs-volants
Au fil encor unis
Oh ! oui, telle est mon âme
Singulière oriflamme
Et mon corps racorni
La vie, nous ne saurons
Jamais, Dieu m’a laissée,
Pour une autre odyssée
Me voilà vagabond
Par une nuit de mai
D’âme et chair déchirées
Comme étoiles aspirées
Dans ce Ciel, je renais
Il appartient à ceux
Qui ont dans leurs oreilles
Cette voix sans pareille
Leur mort ; « je ne te veux »
Aujourd’hui, je vais seul,
La voix de mon amie
Des ondes s’est tarie,
Celée dans son linceul
Elle m’a quitté séant
Pour me délivrer d’elle,
Sans son vol d’hirondelle
C’est enfin le printemps
Il fallait bien qu’un jour
L’inutile présence
Sur nos lèvres l’absence
De mots soit pour toujours
Pour aller tout en haut
Sa force, ell’m’a donnée,
Sa vie en fleur fanée
M’est un bien lourd fardeau
Incapable je suis
Navré et bien trop triste
De ne pouvoir altruiste
Enluminer ses nuits
Oui, aujourd’hui je sais,
Je suis et me sens libre
Et rien pour m’interdire
Les chemins où je vais
Je peux apercevoir
Ma vie enfin sans ombre
Sevrée de toute encombre
Et la paix pour espoir
Et mes vies …
Là, sur ce palimpseste
Au relent bien funeste
Je les écris …
De pure certitude
Féconde solitude
Du vol des Goélands
Toujours seuls face aux vents
Seuls, entre mer et terre
Là haut, à la lisière
Du champ des cerfs-volants
Au fil encor unis
Oh ! oui, telle est mon âme
Singulière oriflamme
Et mon corps racorni
La vie, nous ne saurons
Jamais, Dieu m’a laissée,
Pour une autre odyssée
Me voilà vagabond
Par une nuit de mai
D’âme et chair déchirées
Comme étoiles aspirées
Dans ce Ciel, je renais
Il appartient à ceux
Qui ont dans leurs oreilles
Cette voix sans pareille
Leur mort ; « je ne te veux »
Aujourd’hui, je vais seul,
La voix de mon amie
Des ondes s’est tarie,
Celée dans son linceul
Elle m’a quitté séant
Pour me délivrer d’elle,
Sans son vol d’hirondelle
C’est enfin le printemps
Il fallait bien qu’un jour
L’inutile présence
Sur nos lèvres l’absence
De mots soit pour toujours
Pour aller tout en haut
Sa force, ell’m’a donnée,
Sa vie en fleur fanée
M’est un bien lourd fardeau
Incapable je suis
Navré et bien trop triste
De ne pouvoir altruiste
Enluminer ses nuits
Oui, aujourd’hui je sais,
Je suis et me sens libre
Et rien pour m’interdire
Les chemins où je vais
Je peux apercevoir
Ma vie enfin sans ombre
Sevrée de toute encombre
Et la paix pour espoir
Et mes vies …
Là, sur ce palimpseste
Au relent bien funeste
Je les écris …
- Poésie - Archives de Toute La Poésie - 2005 - 2006
- → Viewing Profile: Topics: Bernard Gabriel
- Privacy Policy
- Poésie française ·