- Poésie - Archives de Toute La Poésie - 2005 - 2006
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Le grand Hoche-sa-Poire
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Pourvoir dire des gros mots sans être censuré
28 July 2005 - 06:17 PM
C'est joli le japonais.
OU L'ON REPARLE DE BITE (AVEC UN SEUL "T")
16 June 2005 - 01:31 PM
deux poèmes et deux vers tirés de la corespondance de Georges SAND et Alfred MUSSET
Lettre de George Sand à Alfred de Musset.
Alfred de Musset lui répond :
Et à cela, George Sand répond simplement :
je fournirai la clé du premier poème par MP exclusivement, sur présentation d'un scan de votre carte d'identité prouvant que vous ête majeur
Lettre de George Sand à Alfred de Musset.
Citation
Je suis tres emue de vous dire que j'ai
bien compris l'autre soir que vous aviez
toujours une envie folle de me faire
danser. Je garde le souvenir de votre
baiser et je voudrais bien que ce soit
la, une preuve que je puisse etre aimee
par vous. Je suis prete a vous montrer mon
affection toute desinteressee et sans cal-
cul, et si vous voulez me voir aussi
vous devoiler sans artifice mon ame
toute nue, venez me faire une visite,
nous causerons en ami, franchement,
je vous prouverais que je suis la femme
sincere capable de vous offrir l'affection
la plus profonde comme la plus etroite
en amitie, en un mot la meilleure preuve
que vous puissiez rever, puisque votre
ame est libre. Pensez que la solitude ou j'ha-
bite est bien longue, bien dur et souvent
diffcile. Ainsi en y songeant j'ai l'ame
grosse. Accourez donc vite, et venez me la
faire oublier par l'amour ou je veux me
mettre.
bien compris l'autre soir que vous aviez
toujours une envie folle de me faire
danser. Je garde le souvenir de votre
baiser et je voudrais bien que ce soit
la, une preuve que je puisse etre aimee
par vous. Je suis prete a vous montrer mon
affection toute desinteressee et sans cal-
cul, et si vous voulez me voir aussi
vous devoiler sans artifice mon ame
toute nue, venez me faire une visite,
nous causerons en ami, franchement,
je vous prouverais que je suis la femme
sincere capable de vous offrir l'affection
la plus profonde comme la plus etroite
en amitie, en un mot la meilleure preuve
que vous puissiez rever, puisque votre
ame est libre. Pensez que la solitude ou j'ha-
bite est bien longue, bien dur et souvent
diffcile. Ainsi en y songeant j'ai l'ame
grosse. Accourez donc vite, et venez me la
faire oublier par l'amour ou je veux me
mettre.
Alfred de Musset lui répond :
Citation
Quand je vous jure, hélas, un éternel hommage,
Voulez vous, qu'un instant, je change de langage.
Vous seule possédez mon esprit et mon coeur;
Que ne puis-je, avec vous, gouter le vrai bonheur !
Je vous aime, ma belle, et ma plume en délire
Couche sur le papier ce que je n'ose dire.
Avec soin de mes vers lisez le premier mot :
Vous saurez quel remède apporter à mes maux !
Voulez vous, qu'un instant, je change de langage.
Vous seule possédez mon esprit et mon coeur;
Que ne puis-je, avec vous, gouter le vrai bonheur !
Je vous aime, ma belle, et ma plume en délire
Couche sur le papier ce que je n'ose dire.
Avec soin de mes vers lisez le premier mot :
Vous saurez quel remède apporter à mes maux !
Et à cela, George Sand répond simplement :
Citation
Cette insigne faveur que votre coeur réclame
Nuit a ma renommée et répugne a mon ame.
Nuit a ma renommée et répugne a mon ame.
je fournirai la clé du premier poème par MP exclusivement, sur présentation d'un scan de votre carte d'identité prouvant que vous ête majeur
HALLUCINATIONS SPIRITUELLES (I) JERUSALEM
09 June 2005 - 02:36 PM
Hallucinations spirituelles (I) - Jerusalem
Jérusalem,
Le soleil des calvaires.
Que personne ne prie
Sa foi stridente
dans Tes collines de lumière
Jérusalem :
Maîtresse,
Glose de Dieu incomparable.
Tu oublies
L'hymne fier.
Tu ne brandies plus
Le drapeau fervent
Tu noues
Le chœur des exilés
Tu signes
l'éternité
Dans le tracé majestueux
De ton écriture
Tu te raidis,
Charnelle,
Organique,
Physique,
irréelle
dans l'hiver,
dans l'enfer,
dans l'embrasure du dernier asile.
Tu n’abdiques
Pas ta sainteté
Au duel fratricide
Regarde moi :
Je suis ici
Déclamant
Dans mon égarement
Une litanie
Au fond de ma tranchée.
Je n’appartiens pas au peuple des favoris de Dieu,
Je ne suis pas de ses martyrs,
Ni de ses victimes,
Ni ange,
Ni démon,
Je suis une chair et une semence,
Divisée et corrompue.
Je fonde des rêves à la couleur ineffable sur cette grande douleur sans patrie.
Cette Intifada court en moi comme le caillou qui roule au sein d'une rivière transparente.
Une force balance entre mon cœur et mes viscères
Dans cette obscurité la vie me répète :
« n'écoute pas, ne touche, pas ne regarde pas d’où proviens la compassion »
Jérusalem
Où Tu es,
la route tourne le dos
au désert
Jérusalem,
Le soleil des calvaires.
Que personne ne prie
Sa foi stridente
dans Tes collines de lumière
Jérusalem :
Maîtresse,
Glose de Dieu incomparable.
Tu oublies
L'hymne fier.
Tu ne brandies plus
Le drapeau fervent
Tu noues
Le chœur des exilés
Tu signes
l'éternité
Dans le tracé majestueux
De ton écriture
Tu te raidis,
Charnelle,
Organique,
Physique,
irréelle
dans l'hiver,
dans l'enfer,
dans l'embrasure du dernier asile.
Tu n’abdiques
Pas ta sainteté
Au duel fratricide
Regarde moi :
Je suis ici
Déclamant
Dans mon égarement
Une litanie
Au fond de ma tranchée.
Je n’appartiens pas au peuple des favoris de Dieu,
Je ne suis pas de ses martyrs,
Ni de ses victimes,
Ni ange,
Ni démon,
Je suis une chair et une semence,
Divisée et corrompue.
Je fonde des rêves à la couleur ineffable sur cette grande douleur sans patrie.
Cette Intifada court en moi comme le caillou qui roule au sein d'une rivière transparente.
Une force balance entre mon cœur et mes viscères
Dans cette obscurité la vie me répète :
« n'écoute pas, ne touche, pas ne regarde pas d’où proviens la compassion »
Jérusalem
Où Tu es,
la route tourne le dos
au désert
CHANT D'AMOUR ET DE MORT - NECROPHAGIE
21 April 2005 - 04:00 PM
Nécrophagie
J’ai mangé tes cuisses.
J'ai découpé
la jambe droite en haut du genou ;
ensuite la gauche
Et tes cuisses étaient blanches
Comme fleurs de neige,
Fraîches et douce à mon palais.
Ton sang épais.
Suintait de mes lèvres
Suintait comme une rivière
Au moment du dégel
Quand la surface se casse
Et l'eau libérée affleure .
Quand Les truites qui ont dormi
Dans le fond froid, sautent,
Et reçoivent la caresse du soleil
Et la nuit la nacre de la lune.
Les truites sont
les poissons les plus délicats
Mais sans comparaison
avec tes cuisses :
Délices en gelée de sang.
J’ai mangé tes cuisses.
J'ai découpé
la jambe droite en haut du genou ;
ensuite la gauche
Et tes cuisses étaient blanches
Comme fleurs de neige,
Fraîches et douce à mon palais.
Ton sang épais.
Suintait de mes lèvres
Suintait comme une rivière
Au moment du dégel
Quand la surface se casse
Et l'eau libérée affleure .
Quand Les truites qui ont dormi
Dans le fond froid, sautent,
Et reçoivent la caresse du soleil
Et la nuit la nacre de la lune.
Les truites sont
les poissons les plus délicats
Mais sans comparaison
avec tes cuisses :
Délices en gelée de sang.
REVE DE PLOMB (XXXI) - L'ombre
21 April 2005 - 03:22 PM
L'ombre
Pas la mienne,
Celle d'un autre
Est cette vie que j'usurpe.
L'apparence d’un autre,
Cette nécessité,
cette anxiété,
Ces morts.
Je ne suis
Qu’un vieil homme
dans un corps encore jeune ;
Les jours
Me frappent ou me fuient
et je me calcine
sous les roses ardentes du vent.
Pas la mienne,
Celle d'un autre
Est cette vie que j'usurpe ;
L’ombre d’un autre,
secrète,
qui se creuse ...
Pas la mienne,
Celle d'un autre
Est cette vie que j'usurpe.
L'apparence d’un autre,
Cette nécessité,
cette anxiété,
Ces morts.
Je ne suis
Qu’un vieil homme
dans un corps encore jeune ;
Les jours
Me frappent ou me fuient
et je me calcine
sous les roses ardentes du vent.
Pas la mienne,
Celle d'un autre
Est cette vie que j'usurpe ;
L’ombre d’un autre,
secrète,
qui se creuse ...
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