Vois
Funambule des crêtes
Ton amoureuse est tombée sans ailes
Au creux de la saveur de l'encore
Et se noie dans la patience pastel
D'un baiser posé
Là...là
Là
Ô! Grâce furtive
Candide mentholée
Ton amoureuse se pare d'espérance
Sous le dernier grand vent d'été
Tandis que l'épine de la ronce acérée
Enfonce l'absence
En son coeur
Et elle ne sait
Ton amoureuse
Comment franchir les collines
Si ce n'est
En fermant les yeux...
Erre
- Poésie - Archives de Toute La Poésie - 2005 - 2006
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Topics I've Started
Ton Amoureuse
10 September 2006 - 08:38 PM
L'homme Et La Femme
17 July 2006 - 10:08 PM
Troublante, ta voix chuchote...
Et je n'entends plus rien
Que l'appel du large
Où bat le coeur
D'un amour vrai et vivant
Et je ne sais plus rien
Que la porte béante
Qui t'ouvre mon chemin
A l'orée de moi-même
Prends
Tout ce qu'il y a de force sur cette terre
Pour t'élancer
Vers mes arcanes
Entrer dans le jaillissement
Où nous serons
L'homme et la femme
Dans le creux arrondi des corps
Nos bras se feront sentinelles
De l'au-delà
Où se pénètrent les âmes
Et nos yeux fermeront le ciel
De l'infini don
De soi
Alors dans ce vaste mouvement
Simple sensible
Nous inventerons
L'homme et la femme
Toi et moi
Un grand frémissement
De joie.
Erre
Et je n'entends plus rien
Que l'appel du large
Où bat le coeur
D'un amour vrai et vivant
Et je ne sais plus rien
Que la porte béante
Qui t'ouvre mon chemin
A l'orée de moi-même
Prends
Tout ce qu'il y a de force sur cette terre
Pour t'élancer
Vers mes arcanes
Entrer dans le jaillissement
Où nous serons
L'homme et la femme
Dans le creux arrondi des corps
Nos bras se feront sentinelles
De l'au-delà
Où se pénètrent les âmes
Et nos yeux fermeront le ciel
De l'infini don
De soi
Alors dans ce vaste mouvement
Simple sensible
Nous inventerons
L'homme et la femme
Toi et moi
Un grand frémissement
De joie.
Erre
Je Veux Si Peu De Choses
12 July 2006 - 08:49 PM
Parfois, tu me demandes:
"Dis-moi ce que tu veux..."
Alors que, grelottante
Je veux si peu de choses...
Que tu vois dans mes yeux
Un reflet de toi-même
Que dans cette clarté
Vivifiante, je baigne...
Radieuse
Des ondes de buée chaude de ta bouche
Femme funambule sur la corde de ta vie
Femme dont les contours
Fondent en ta rêverie
Grande d'illusion
Fine et pure d'évidence
Je demande
Que tu voles à mes lèvres
Les mélodies brisées
Des fugues solitaires
Où je vais par les vents
Je quémande
A ton silence blanc
De dire simplement
Que je suis
Que chaque geste
Soit
Mot d'amour
Horizon
Ouverture
Allusion
De nos sens à venir...
Erre
"Dis-moi ce que tu veux..."
Alors que, grelottante
Je veux si peu de choses...
Que tu vois dans mes yeux
Un reflet de toi-même
Que dans cette clarté
Vivifiante, je baigne...
Radieuse
Des ondes de buée chaude de ta bouche
Femme funambule sur la corde de ta vie
Femme dont les contours
Fondent en ta rêverie
Grande d'illusion
Fine et pure d'évidence
Je demande
Que tu voles à mes lèvres
Les mélodies brisées
Des fugues solitaires
Où je vais par les vents
Je quémande
A ton silence blanc
De dire simplement
Que je suis
Que chaque geste
Soit
Mot d'amour
Horizon
Ouverture
Allusion
De nos sens à venir...
Erre
Quelques Espoirs
29 May 2006 - 09:25 PM
Quelques espoirs, en gouttes d'eau, filent...puisés aux cascades intarissables de tes regards.
Qu'importe, si je balance, comme ces chaloupes, sur les hautes vagues, je garde la certitude de tes empreintes, faisceaux de lumière, chargés de possibles doux-amers.
Et je me brûle au brasier des genêts dorés des sous-bois.
Car seuls tanguent, en mon coeur, les reflets volés aux miroirs des amants
Il ne serait que la serre de l'oubli, pour donner à ma tristesse son immensité de pierre.
Mais peux-tu oublier..?
Je m'enchevêtre aux fibres de nos voix, aux présents de notre désir.
Je me noie à ta coupe, creuset du vide de l'absence.
Je m'agrippe aux mailles de tes bras.
Et je tombe...sur tes terres de sable rouge.
Ma hanche se fait poudre au sel de ton baiser.
Le roulement sans fin de la pluie, du soleil, couvre au loin, les épis qui dansent sur mes collines...
Erre
Qu'importe, si je balance, comme ces chaloupes, sur les hautes vagues, je garde la certitude de tes empreintes, faisceaux de lumière, chargés de possibles doux-amers.
Et je me brûle au brasier des genêts dorés des sous-bois.
Car seuls tanguent, en mon coeur, les reflets volés aux miroirs des amants
Il ne serait que la serre de l'oubli, pour donner à ma tristesse son immensité de pierre.
Mais peux-tu oublier..?
Je m'enchevêtre aux fibres de nos voix, aux présents de notre désir.
Je me noie à ta coupe, creuset du vide de l'absence.
Je m'agrippe aux mailles de tes bras.
Et je tombe...sur tes terres de sable rouge.
Ma hanche se fait poudre au sel de ton baiser.
Le roulement sans fin de la pluie, du soleil, couvre au loin, les épis qui dansent sur mes collines...
Erre
Ainsi Seraient...
18 May 2006 - 08:36 PM
Ainsi seraient mes lèvres
Mes lèvres
Sur les tiennes...
Candides roses
A peine perceptibles
Voyageuses qui se posent
Redeviennent
Fugitives
Pour t'emporter
Toi et le vent
Le vent et toi
Dans un baiser
Ainsi seraient mes bras
Mes bras
Autour de toi...
Eperdus rubans bleus
Des brumes dénouant
Redessinant leurs noeuds
Flâneuses
De la haute futaie
Pour t'enlacer
Toi et le ciel
Le ciel et toi
Dans une étreinte
Ainsi seraient mes seins
Mes seins
Contre ta peau...
Boutons de nacre
Aux enflures délicates
Caresses infimes
Extrêmes
Pour t'effleurer
Toi et l'amour
L'amour et toi
Dans un toucher
Et ainsi sont mes jambages
Mes césures
Sur les lits de fougères
Que ta main d'homme
Amoureuse
Façonne
D'aventure
Epistolière
Cueilleuse
D'eau de pluie
Je t'offre ma jonchère
Aux doux échos
Mes quelques chiffonnades
De mots
Car je sais
Que tu sauras
Voir avec moi
La lente bousculade
Des nuages...
Erre
Mes lèvres
Sur les tiennes...
Candides roses
A peine perceptibles
Voyageuses qui se posent
Redeviennent
Fugitives
Pour t'emporter
Toi et le vent
Le vent et toi
Dans un baiser
Ainsi seraient mes bras
Mes bras
Autour de toi...
Eperdus rubans bleus
Des brumes dénouant
Redessinant leurs noeuds
Flâneuses
De la haute futaie
Pour t'enlacer
Toi et le ciel
Le ciel et toi
Dans une étreinte
Ainsi seraient mes seins
Mes seins
Contre ta peau...
Boutons de nacre
Aux enflures délicates
Caresses infimes
Extrêmes
Pour t'effleurer
Toi et l'amour
L'amour et toi
Dans un toucher
Et ainsi sont mes jambages
Mes césures
Sur les lits de fougères
Que ta main d'homme
Amoureuse
Façonne
D'aventure
Epistolière
Cueilleuse
D'eau de pluie
Je t'offre ma jonchère
Aux doux échos
Mes quelques chiffonnades
De mots
Car je sais
Que tu sauras
Voir avec moi
La lente bousculade
Des nuages...
Erre
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