Une pluie d'étoiles

Ô heureux souvenirs,
Par milliers vous m'assaillez
Et obsédants vous devenez
Arrachant un malheureux sourire

La seule corde à laquelle,
Le coeur noyé peut s'accrocher
N'est que l'image estompée
D'une caresse sensuelle

L'âme s'enfonce, trompée
Par un aveuglement incompréhensible
Pour à nouveau triompher
De sa dernière cible

Se relève plein de liesse
L'ange déchu,depuis jadis,oublié
Celui de la pure tendresse
Trop longtemps étouffée

Par une claire nuit tendre
Une pluie d'étoiles engendre
Un doux murmure éternel
Qui rappelle le précieux amour passionnel.

La femme aux étoiles

Depuis tout petit -je devaisavoir neuf ans je crois-, tous les après-midis en revenant de l'école je passais en bordure de la plage, je ne sais pas pourquoi d'ailleurs...je pense que c'est peut-être l'immensité bleuté reposante de la mer qui m'attirais. Oui, certains diront que j'ai eu de vivre en bord de mer, mais ce qui m'intriguait le plus chaque fois que je flânais sur le chemin du retour, c'était cette femme, cheveux battants aux vents, habillée telle une déesse grecque naquis de l'écume de la mer. Elle se penchait et ramassait de petites choses dans le sable, puis se mettait à danser, à virevolter,semblable aux mouvements de la houle. La déesse ramassait de petites choses dans le sable et les jettaient à la mer. Tout d'abord je ne distinguais pas tout à fait ce que c'était, puis au fur et à mesure que je m'habituais à cette présence journalière, je ne fis plus attention à elle.
Elle devint telle une illusion qui passe dans votre vie et que l'on oublie on ne sait souvent pour quelles raisons d'ailleurs, du moins c'est ce que l'on croit. Le bruit de la populace racontant que c'était une folle, une sorcière, prit plus d'importance que la brise douce et salée que cette mer m'offrait. J'en vins à en croire ces rumeurs, murmures qui infestent le coeur des hommes et qui se propagent comme une maladie contagieuse.
Je grandis et vînt le moment où je dus quitter ma ville natale pour aller étudier dans une grande ville vers le nord, là où les gens sont pressés. J'oubliai ma déesse.

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suite à venir

Une route à prendre

Devant moi se dresse un chemin inconnu,
Son corps sombre zigzague tel celui d'un reptile
A travers une verte armée d'arbres cornus

Devrais-je emprunter cette route perdue
J'hésite à explorer la voie sans issue
Devrais-je me risquer sans savoir où je vais
Et peut-être ainsi, ma tranquille vie, briser

Je sens alors à l'intérieur de la fleur
Battre les pétales, d'un dernier soubresaut
Mes pieds volent tel un souffle d'ardeur

Et qu'est-ce qu'un homme qui n'a jamais risqué
Une ombre errant sur une terre fanée
Sans but, ni fin, voguant sur une mer immense
N'ayant jamais vécut de bonheur intense

Mais tant pis, Ô sombres peurs effroyables !
La fleur virevolte sur ce chemin, incontrôlable
Prendre conscience du flux et faire grandir
Le courage de voir notre avenir.

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