annie88

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Tu lui diras que je n’avais pas le choix
Que c’est la mort qui m’a tendu les bras
Que son amour je l’emporte avec moi
Et son sourire je ne l’oublierai pas

Tu lui diras que la vie ne s’arrête pas à moi
Que c’est lui qui fut mon plus beau combat
Ma plus belle victoire et ma plus grande fierté
Mais qu’il doit continuer à avancer

Tu lui diras qu’il ne faut pas pleurer
Qu’un jour ou l’autre la mort aurait gagné
Que si aujourd’hui je ne tiens plus sa main
C’est qu’il est temps qu’il trouve son chemin

Tu lui diras que je ne le quitte pas
Que de là-bas je le suis pas à pas
Que son chagrin un jour s’estompera
Et qu’il se souviendra de nos rires d’autrefois

Tu lui diras tout cela pour moi
Tu lui diras que c’est aussi pour toi.

Annie
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[b]Donne-moi la main car j’ai perdu l’espoir
Qui se balançait sur le fil du rasoir
En voulant refaire le chemin à l’envers
J’ai pris sur le parcours tous les chagrins d’hier

Au cœur des ténèbres, voyage en solitaire
Qui a mis dans ma bouche un goût trop amer
Et a noyé mes yeux de perles de rosée
Qui conjugue au présent ce qui était passé

Comme on ouvre une porte, j’ai rouvert des blessures
Que je pensais enfouies au plus profond d’un mur
Le temps qui nous use sur elles était passé
Mais il avait glissé sans les cicatriser

Le temps qui passe n’efface pas les chagrins
Il les garde à l’abri pour les sortir demain
Si tu me tiens la main pour finir le chemin
Alors j’aurai la force d’aller chercher plus loin.

Annie

Où s’en vont les rêves qui font vivre nos nuits ?
Et qui le matin disparaissent sans un bruit
Attendent-ils sagement au fond de nos mémoires ?
Que revienne le soir pour terminer l’histoire

Ils sont comme un soleil en plein cœur de la nuit
Comme une lueur d’espoir qui se pose sur nos vies
La première lumière qui éclaire la journée
Qui nous fait penser que tout peut recommencer

Parfois ils ne laissent q’un souvenir fugace
Qui se perd dans la grandeur de l’espace
Mettant sur nos journées un voile de tristesse
Qui nous fera attendre que la nuit réapparaisse

Les rêves sont essentiels, ils construisent nos vies
Apportent un peu d’espoir dans un cœur démuni
Et si par bonheur on se laisse apprivoiser
Ils deviennent nos amis au fil des années.


Annie

Si tu me demandes un jour, c’est quoi la mort
Je te dirai petit, c’est une présence
Que tu sens près de toi mais qui n’a pas de corps
C’est quand on part pour de très longues vacances
Et qu’on envoie en rêve des cartes postales
Qui montrent l’immensité d’un ciel étoilé !
Dessiné sous la voûte d’une cathédrale
Qui nous fait espérer que rien n’est terminé

Si tu me demandes un jour, pourquoi je pleure
Je te dirai petit, j’ai le cœur qui chavire
Qui déborde parfois devant ce grand bonheur
Qu’apportent ta présence et ton sourire
A chacun de tes pas, moi je tremble de joie
Toi, tu avances dans la vie sans avoir peur
Surtout quand tu viens te blottir dans mes bras
Tu grandis mais tu restes à hauteur de mon cœur

Si tu me demandes un jour, c’est quoi la vie
Je te dirai petit, que c’est ta naissance
Tes joies, tes peines, ainsi que tes envies
Tes éclats de rire qui brisent le silence
C’est quand tu dis, maman, avec tant de douceur
Ou que tu déposes sur ma joue un baiser
Moi dans ma poitrine je sens fondre mon cœur
La vie c’est toi, petit, qui me fait avancer.

Annie

Des mots qui s’échappent comme un long soupir
Des mots gardés en prison par un souvenir
Des mots que le temps laisse enfin s’envoler
Déposant sur ton cœur une envie d’espérer

Des mots qui voyagent à travers l’univers
Des mots qui viennent soulager ta misère
Des mots qui te font voir plus loin que l’horizon
Que ton cœur apaisé va nouer en chansons

Des mots reçus, enrobés d’un grand sourire
Des mots qui dessinent un nouvel avenir
Des mots qui viennent fleurir ta jeunesse
Entourant ton cœur d’un écran de tendresse

Des mots qui ne seraient rien que des mots d’amour
Des mots que tu pourrais cueillir tous les jours
Pour en faire un bouquet et l’offrir en cadeau
Un bouquet qui ferait un monde bien plus beau.

Annie