Ariel

La passion reliait l’écriture en une histoire.
Quand la passion a réalisé qu’elle était passion,
elle a rejoint l’enfance,
au moment où l’enfance a éprouvé que l’été était arrivé.

Mon plaisir du jour ...
- demain, c'est vendredi.

L'art de se débarrasser de l'inutile,
copeau après copeau.
Je vois d'ici la corbeille.

Au final,
une sorte de squelette.
Jusqu'à en parler de nature morte,
entre deux êtres vivants.

Je suis retourné lire

L'instrument et l'instrumentalisme du verbe aimer

Il y a un voisinage.
Je ne suis pas surpris que ce texte soit une reprise.
Ce qui m'a frappé aux premières lectures de tes écrits,
c'est,
- quel que soit le jeu autour des mots -
l'absence de toute concession dans le respect de l'élan "primal"
ce qu'il y a de réflexe archaïque dans le geste d'écrire.

Des années après, cela demeure.

C'est réconfortant pour ceux qui suivent la même veine.

Voilà un commentaire qui appelle à la couture ...

Mais je me dis souvent qu'une lecture un tant soi peu pénétrée
demande souvent à ce qu'on écorche le texte.

Désordre,
c'est très bien pour commencer.
Le désordre, c'est l'atelier du hasard,
l'ordre naturel des choses.

Après .......


Merci de ce qu'apportent, souvent, tes lectures

Merci de votre visite autour de ce trou noir,
- espace chargé d'un peu trop de gravité, non ?

De fait je tourne autour de l'un peu avant et un peu après ce moment d'amnésie
(moi qui ai la mémoire si fidèle,
je pense qu'il y avait quelque chose d'innommable
qu'elle a pris la grande précaution d'effacer)

Canku owotana ohna mawani signifie
(celle qui) va le long du droit chemin, en langue Dakota