- Poésie - Archives de Toute La Poésie - 2005 - 2006
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Rue Des Canettes
27 March 2006 - 04:48 PM
la pluie suintait ses larmes sur le zinc
où la douleur rendait la suie
la vie passait à l’imparfait
se rangeait dans l’étui
la folie cherchait un galet parfait
les marrons claquaient sur le poêle
le silence soudain vint
passé simple
la camisole eût raison du feu
le mensonge fustigeait l’eau
Marie était peine de son vélo
et le poète en son jardin
présent bu l’absence future
rétrécissait les mots
poussa la pédale
dans le verre estropié
19mai 2002
Rue De Trévise
26 March 2006 - 02:07 PM
la rose s’allie allègrement
à la lumière turquoise
simple évaporée
de sa tige boit l’eau
et le verre translucide
la repose belle
feuilles grises et chaises vides
rappellent la chose avouée
d'une étrange absence
où douce musique rêve l’intemporel
olives vertes sur blanche coupelle
le rouge carmin nourrit ses lèvres de madone
où ses mains créent une cravate brune
le nœud de la vie violine orange bleu
meurt le passé ressuscité d’un soir
à la rue de Trévise
que vissent fiers noirs
les mots à d’autres oubliés
au sein de nulle part
engloutis cœurs aligotés
tourment en chemin vers la paix
rime ses exigences vertes
sans transcendance outremer
élevé au firmament des couleurs
raide opale dans les yeux
à la lumière turquoise
simple évaporée
de sa tige boit l’eau
et le verre translucide
la repose belle
feuilles grises et chaises vides
rappellent la chose avouée
d'une étrange absence
où douce musique rêve l’intemporel
olives vertes sur blanche coupelle
le rouge carmin nourrit ses lèvres de madone
où ses mains créent une cravate brune
le nœud de la vie violine orange bleu
meurt le passé ressuscité d’un soir
à la rue de Trévise
que vissent fiers noirs
les mots à d’autres oubliés
au sein de nulle part
engloutis cœurs aligotés
tourment en chemin vers la paix
rime ses exigences vertes
sans transcendance outremer
élevé au firmament des couleurs
raide opale dans les yeux
…
16 August 2005 - 11:46 AM
la nuit envoûtante de son calme
surprend mon sommeil dans ses limbes
m'éveille de son silence inerte
ma pensée figée dans l'ombre
cherche une réponse une limite
au souffle de vie me retrouvant ermite
de cet esprit à la parole muette
dans le tréfonds de l'obscur
le corps entravé dans une voûte
de l'instant édulcoré d'une absence
enfouie de l'âme surgissante
voyageant à son gré qui me rappelle
une présence anonyme ressemblant
sans doute à la mort qui veille
le lendemain et qui de sa main
le temps où bon lui semblera
fermera mes yeux à jamais
surprend mon sommeil dans ses limbes
m'éveille de son silence inerte
ma pensée figée dans l'ombre
cherche une réponse une limite
au souffle de vie me retrouvant ermite
de cet esprit à la parole muette
dans le tréfonds de l'obscur
le corps entravé dans une voûte
de l'instant édulcoré d'une absence
enfouie de l'âme surgissante
voyageant à son gré qui me rappelle
une présence anonyme ressemblant
sans doute à la mort qui veille
le lendemain et qui de sa main
le temps où bon lui semblera
fermera mes yeux à jamais
Ile au rêve
15 August 2005 - 08:38 PM
c’est un rêve
où la nuit fleurit la nuit
le sentiment au fond du puits
dans une mer emportée surgis
sa parure irréelle
enroulé à sa sève
figurent les algues océanes
en dessous des membranes
des yeux fermés au réel
où la nuit fleurit la nuit
le sentiment au fond du puits
dans une mer emportée surgis
sa parure irréelle
enroulé à sa sève
figurent les algues océanes
en dessous des membranes
des yeux fermés au réel
à une jeune morte
14 August 2005 - 02:27 PM
à Sylvie
C’est que tout homme voit le ciel avant la terre
Sur les chemins en épines et en fleurs
Le matin a bercé le glaive lumineux
D’un soleil volage
Le soir a bu l’arc sombre
D’une lune sage
Ni le regard qu’ont nos yeux sur la vie
Ni la parole dite de nos espérances au loin
Qui s’en vont ne te retrouveront réelle
La pluie est passée sur un rêve
Effaçant le visage qui part qu’on ne reverra plus
L’heure de la mort s’est faite immuable
Qu’est-ce ? Rien n’a plus d’espace
Alors que meurt le souffle que meurt le vent
Que meurt ta vie emportant le temps
Un peu de nous déjà
Te laissant à nos souvenirs vains
Te laissant morte dans la seule ombre
La nuit tombe est tombée
Nulle nuit n’est pourtant sépulcre
A ta mémoire aux brumes nocturnes
Pareille à une mer reposée sereine
Où ce corps ? Qui reflétait le mouvement
Faisait l’esprit de la vie ou enfin de rien
Ballet fou de la terre en univers désolé
Languissante est une demeure
Où la mort y trouve sa note
Endormie la naissance d’un silence
Des yeux aveugles aux oreilles sourdes
Pas un hélas pas un ne comprend
Songes muets des défunts
Que vous vouliez vous taire
Que les meilleurs printemps
Partent avec habitude
Et que le ciel continu en terre
C’est que tout homme voit le ciel avant la terre
Sur les chemins en épines et en fleurs
Le matin a bercé le glaive lumineux
D’un soleil volage
Le soir a bu l’arc sombre
D’une lune sage
Ni le regard qu’ont nos yeux sur la vie
Ni la parole dite de nos espérances au loin
Qui s’en vont ne te retrouveront réelle
La pluie est passée sur un rêve
Effaçant le visage qui part qu’on ne reverra plus
L’heure de la mort s’est faite immuable
Qu’est-ce ? Rien n’a plus d’espace
Alors que meurt le souffle que meurt le vent
Que meurt ta vie emportant le temps
Un peu de nous déjà
Te laissant à nos souvenirs vains
Te laissant morte dans la seule ombre
La nuit tombe est tombée
Nulle nuit n’est pourtant sépulcre
A ta mémoire aux brumes nocturnes
Pareille à une mer reposée sereine
Où ce corps ? Qui reflétait le mouvement
Faisait l’esprit de la vie ou enfin de rien
Ballet fou de la terre en univers désolé
Languissante est une demeure
Où la mort y trouve sa note
Endormie la naissance d’un silence
Des yeux aveugles aux oreilles sourdes
Pas un hélas pas un ne comprend
Songes muets des défunts
Que vous vouliez vous taire
Que les meilleurs printemps
Partent avec habitude
Et que le ciel continu en terre
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