L’Irrésistible désir charnel se régale à parcourir les échines
Parmi ces fumées de tabac porteuses de pensées osées
A travers la chambre de la débauche à l’haleine roussie
Sur ce canapé rouge s’adresse des jeux polis
De jambes nues caressant les voies décroisées
Et de regards intenses pas encore libérés
Faussement innocente, la parade délicieuse
Déshabille alors prudemment la raison capricieuse
D’où naît un sourire timide ou un rire habitué
Souvent l’esprit veut se raccrocher à la réalité
Comme un foulard coloré déposé sur un oreiller
Témoin dérangeant de toutes les nuits passées
Chacun sait, chacun ressent le poids partagé
La vibration accordée de l’envie soudaine
Enseigne l’empathie par le biais de l’amour
Celui qui hypnotise les consciences sans autre recours
Celui dont le cri est assez fort pour briser les chaînes
Le temps de réaliser le rêve d’un autre, celui de la vie, musique divine…
- Poésie - Archives de Toute La Poésie - 2005 - 2006
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Le Rêve D'un Autre
06 November 2006 - 09:00 PM
Un Battement-un Silence-une Larme
02 November 2006 - 07:00 PM
La lune d’Afrique souffre
Son souffle nocturne ne peut que caresser
Les têtes éveillés sans espoir ni rêves
Promettant le jour où elle laissera sa place
Au bal des rieuses étoiles du jour
Ainsi chaque nuit un cœur se tait
Une invocation au silence
Frère de sagesse et du temps
Messager d’un être agonisant
«Va ! digne caravane ! »
« Exprime ce que mon sang a goûté »
« En s’écoulant sur la Terre de mon histoire »
« Ses fières roches grises et noires »
« Ses herbes sèches pâles mais généreuses »
« Ses graviers poussiéreux guidant mon village »
« Ces astres géants sur lesquels mon âme se répand »
« Emporte avec toi mes cris étouffés »
« Et ce dernier battement de ma misérable vie »
« Dans le tumulte des vents sableux »
« Disperse la haine noircissant mon sang »
« Dans ce désert de feu brûlant les mémoires »
« Sans repères, suit l’inspiration de nos ancêtres »
« Ne retiens alors que la dernière note «
« Celle qui porte l’Essence de la souffrance partagée »
« Et trouve l’Esprit, le Tout à travers les temps et les espaces »
« Là, seulement là, découvre toi du voile sourd»
« Jouant le son unique de ma mort »
Une larme d’enfant pleine d’amour et de chants
Chute dans l’éternité, écoutant son mal sans le soulager
Vers la page déjà inondé d’un continent abandonné
Sur l’autel de la lueur nocturne
Son corps sacrifié implore…que cela cesse…à jamais
Qu’importe Son action ….que cela cesse …à jamais !
Son souffle nocturne ne peut que caresser
Les têtes éveillés sans espoir ni rêves
Promettant le jour où elle laissera sa place
Au bal des rieuses étoiles du jour
Ainsi chaque nuit un cœur se tait
Une invocation au silence
Frère de sagesse et du temps
Messager d’un être agonisant
«Va ! digne caravane ! »
« Exprime ce que mon sang a goûté »
« En s’écoulant sur la Terre de mon histoire »
« Ses fières roches grises et noires »
« Ses herbes sèches pâles mais généreuses »
« Ses graviers poussiéreux guidant mon village »
« Ces astres géants sur lesquels mon âme se répand »
« Emporte avec toi mes cris étouffés »
« Et ce dernier battement de ma misérable vie »
« Dans le tumulte des vents sableux »
« Disperse la haine noircissant mon sang »
« Dans ce désert de feu brûlant les mémoires »
« Sans repères, suit l’inspiration de nos ancêtres »
« Ne retiens alors que la dernière note «
« Celle qui porte l’Essence de la souffrance partagée »
« Et trouve l’Esprit, le Tout à travers les temps et les espaces »
« Là, seulement là, découvre toi du voile sourd»
« Jouant le son unique de ma mort »
Une larme d’enfant pleine d’amour et de chants
Chute dans l’éternité, écoutant son mal sans le soulager
Vers la page déjà inondé d’un continent abandonné
Sur l’autel de la lueur nocturne
Son corps sacrifié implore…que cela cesse…à jamais
Qu’importe Son action ….que cela cesse …à jamais !
Les âmes Perdues
08 September 2006 - 04:04 PM
Comme toi
c'est surement la raison
d'une histoire aux racines trop profondes
cherchant à s'abriter des mots secs de la mémoire
et creusant toujours aveuglement
vers le silence et l'oubli
ce tremblement sourd
lisse mes entrailles
nouées par une bille de sang
aux reflets flamboyants
ce grondement lourd
assomme mon esprit pleins de fissures
où les cadavres s'engouffrent
pour un second enterrement
sans sermons sans pardons
n'ai pas peur de ce regard aux voiles noires
mon seul vaisseau capable d'entendre les vents
les murmures de la vie
aux si tendres et discrets agréments
car comme toi je suis un mutiné
voguant solitaire sur une étendue sans chair.
c'est surement la raison
d'une histoire aux racines trop profondes
cherchant à s'abriter des mots secs de la mémoire
et creusant toujours aveuglement
vers le silence et l'oubli
ce tremblement sourd
lisse mes entrailles
nouées par une bille de sang
aux reflets flamboyants
ce grondement lourd
assomme mon esprit pleins de fissures
où les cadavres s'engouffrent
pour un second enterrement
sans sermons sans pardons
n'ai pas peur de ce regard aux voiles noires
mon seul vaisseau capable d'entendre les vents
les murmures de la vie
aux si tendres et discrets agréments
car comme toi je suis un mutiné
voguant solitaire sur une étendue sans chair.
Alter Ego
04 July 2006 - 07:21 PM
Alter ego
Exister par rapport à toi
Exister pour toi
Accéder à la transcendance
Pour te voir
Pour te comprendre
Pour ne plus te confondre
Avec l'ocean ou la cîme de cette montagne
Même si mes yeux me trompent
Je désire non plus comme un souhait
Mais comme un fait, ton amour
Car si mon corps porte une âme
Ensemble nous porterons nos corps
Aux prémices de l'univers
Où tout reste encore à faire
Comme initier les mondes aux joies de la vie
Et illuminer les êtres par ce dieu créateur
S'oubliant en nous en ce concept flou : conscience...
Exister par rapport à toi
Exister pour toi
Accéder à la transcendance
Pour te voir
Pour te comprendre
Pour ne plus te confondre
Avec l'ocean ou la cîme de cette montagne
Même si mes yeux me trompent
Je désire non plus comme un souhait
Mais comme un fait, ton amour
Car si mon corps porte une âme
Ensemble nous porterons nos corps
Aux prémices de l'univers
Où tout reste encore à faire
Comme initier les mondes aux joies de la vie
Et illuminer les êtres par ce dieu créateur
S'oubliant en nous en ce concept flou : conscience...
Grimace
25 June 2006 - 03:56 PM
Masque de florilège enfantin
Un recul sur le mirroir pour ne plus se voir
Les pupilles en clochettes d'or étincellent
Et vibrent les ondes de l'esprit liberé
Dressant la dérision sur des pavé de joie
Suivre cette route sinueuse et affreuse
Plus efficace que le verre rempli
Que les fumées envoutées
Meutri,le visage circonspect
Se hisse en zygomatique
Les cheveux en bataille
contre l'austere incessant revenant
Mene l'arrogance fugace
Aime déséquilibre et gondole
Rire en silence
Par un mouvement de babine
Qui éclate au grand jour
Comme un feux d'artifice
Une seule diformité suffirait pourtant
A faire taire l'ennui
De nos mutines vies
La petite pause colorée
Donne aux fruits cette saveur tant convoité
Un recul sur le mirroir pour ne plus se voir
Les pupilles en clochettes d'or étincellent
Et vibrent les ondes de l'esprit liberé
Dressant la dérision sur des pavé de joie
Suivre cette route sinueuse et affreuse
Plus efficace que le verre rempli
Que les fumées envoutées
Meutri,le visage circonspect
Se hisse en zygomatique
Les cheveux en bataille
contre l'austere incessant revenant
Mene l'arrogance fugace
Aime déséquilibre et gondole
Rire en silence
Par un mouvement de babine
Qui éclate au grand jour
Comme un feux d'artifice
Une seule diformité suffirait pourtant
A faire taire l'ennui
De nos mutines vies
La petite pause colorée
Donne aux fruits cette saveur tant convoité










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