A TRAVERS LA CIME DES ARBRES
Ce soir la lune est haut perchée
Et la solitude bien présente.
Je la regarde de ma terrasse
Et puis j’attends qu’elle s’efface.
Ce soir le temps me paraît long
Parce que je suis si seul, dans ma passion.
Ce soir la vie n’a plus de goût
Parce que si seul au fond du trou.
Elle est partie pour s’amuser
Et ma laissé, tout en pensée.
Elle est partie prendre son pied
Et m’a jeté sans se retourner.
Voila pourquoi,
Je ne dors pas
Voila pourquoi
Je l’attends là.
Et s’est avec une autre
Que viens le réconfort
S’est avec cette autre
Que je m’endors
Je me suis allongé dehors
Malgré la froideur de la nuit
Telle une forme indéfinie
Telle une masse difforme
Et j’attends là que la vie passe.
Elle n’est pas comme les autres
Elle ne sait pas pourquoi je l’aime.
Je ne l’aime pas comme les autres
Je ne sais plus pourquoi je l’aime.
J’ai voulu y mettre fin
Mais cette lumière
A travers la cime des arbres s’est opposée.
Et couché là j’y ai pensé,
Mais le destin s’est révolté.
Et je l’attends, je l’attends, je l’attends …
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A Travers La Cime Des Arbres
25 August 2006 - 10:15 PM
Laisse Glisser Cette Larme
24 August 2006 - 08:44 PM
Laisse goutter cette larme
Meurtris moi de tes armes,
Lègue mon cœur saignant.
De cette bise volée,
Laisse trépasser l’envoûtement.
Sur ton échine cuivrée,
Laisse goutter cette larme.
Ne te retourne pas,
Ne me rattrape pas,
Laisse toi m’oublier !
Meurtris moi de tes armes,
Lègue mon cœur saignant.
De cette bise volée,
Laisse trépasser l’envoûtement.
Sur ton échine cuivrée,
Laisse goutter cette larme.
Ne te retourne pas,
Ne me rattrape pas,
Laisse toi m’oublier !
A La Crête Des Blés
25 July 2006 - 05:18 PM
A la crête des blés
La froideur diurne électrique, trépignée par le rayon astral
Laisse place aux fumeroles telluriques, se disséminant aux abîmes.
Et la lourdeur de l’aube, d’un pas décidé,
Ecchymose impérissable d’une matinée accablante,
Éveille le métabolisme des âmes de ces lieux.
Le croassement prééminent de ce piètre charognard
Entraînant férocement nos délicats osselets dans sa cacophonie,
N’a eu raison de nous, épanchés sur nos flans, dans cet infini drap blond
Quand le zéphyr matutinale, d’une légèreté exquise
Câline nos frimousses, jusqu’à la chaire de poule.
Les seings de cette nuit, estampillées en nous,
Ôtent l’inappétence, tant la libido est forte.
L’aboutage de nos chaires tout en concupiscence,
Ricochet des ébranlements incessants de nos anatomies dégarnies.
C’est alors que nos charpentes éreintées des ébats, soupirant de plaisirs
Sous le clin d’œil espiègle du curieux volatile
Bravent l’apesanteur à la crête des blés.
La froideur diurne électrique, trépignée par le rayon astral
Laisse place aux fumeroles telluriques, se disséminant aux abîmes.
Et la lourdeur de l’aube, d’un pas décidé,
Ecchymose impérissable d’une matinée accablante,
Éveille le métabolisme des âmes de ces lieux.
Le croassement prééminent de ce piètre charognard
Entraînant férocement nos délicats osselets dans sa cacophonie,
N’a eu raison de nous, épanchés sur nos flans, dans cet infini drap blond
Quand le zéphyr matutinale, d’une légèreté exquise
Câline nos frimousses, jusqu’à la chaire de poule.
Les seings de cette nuit, estampillées en nous,
Ôtent l’inappétence, tant la libido est forte.
L’aboutage de nos chaires tout en concupiscence,
Ricochet des ébranlements incessants de nos anatomies dégarnies.
C’est alors que nos charpentes éreintées des ébats, soupirant de plaisirs
Sous le clin d’œil espiègle du curieux volatile
Bravent l’apesanteur à la crête des blés.
Nénuphar était Mon Nom
15 July 2006 - 08:33 PM
Nénuphar était mon nom.
Nénuphar était mon nom
Mais la lente agonie de nos plaisirs charnels,
Déchaînée par moquerie de l’obscure sablier,
Séquestre mon appétence des saisons euphoriques.
C’est alors que mon âme se prend à divaguer.
De ces vagabondages, éclosent les scepticismes,
D’une paires en prostration,
Victime quotidiennement de leur ignoble lâchage,
Favorisant l’enchantement des instants solitaires et futiles.
L’atrophie de nos émotions
Laisse peu à peu s’épanouir cette pesante tranquillité.
Tarissant tous les jours
L’étang où je vis le jours.
Tapis en son sein
Je m’enracine en vain
En espérant enfin
L’avalanche du destin.
Et combien de temps encore …
Nénuphar était mon nom
Mais la lente agonie de nos plaisirs charnels,
Déchaînée par moquerie de l’obscure sablier,
Séquestre mon appétence des saisons euphoriques.
C’est alors que mon âme se prend à divaguer.
De ces vagabondages, éclosent les scepticismes,
D’une paires en prostration,
Victime quotidiennement de leur ignoble lâchage,
Favorisant l’enchantement des instants solitaires et futiles.
L’atrophie de nos émotions
Laisse peu à peu s’épanouir cette pesante tranquillité.
Tarissant tous les jours
L’étang où je vis le jours.
Tapis en son sein
Je m’enracine en vain
En espérant enfin
L’avalanche du destin.
Et combien de temps encore …
A Travers La Cîme Des Abres
13 July 2006 - 02:27 AM
A TRAVERS LA CIME DES ARBRES
Ce soir la lune est haut perchée
Et la solitude bien présente.
Je la regarde de ma terrasse
Et puis j’attends qu’elle s’efface.
Ce soir le temps me paraît long
Parce que je suis si seul, dans ma passion.
Ce soir la vie n’a plus de goût
Parce que si seul au fond du trou.
Elle est partie pour s’amuser
Et ma laissé, tout en pensée.
Elle est partie prendre son pied
Et m’a jeté sans se retourner.
Voila pourquoi,
Je ne dors pas
Voila pourquoi
Je l’attends là.
Et s’est avec une autre
Que viens le réconfort
S’est avec cette autre
Que je m’endors
Je me suis allongé dehors
Malgré la froideur de la nuit
Telle une forme indéfinie
Telle une masse difforme
Et j’attends là que la vie passe.
Elle n’est pas comme les autres
Elle ne sait pas pourquoi je l’aime.
Je ne l’aime pas comme les autres
Je ne sais plus pourquoi je l’aime.
J’ai voulu y mettre fin
Mais cette lumière
A travers la cime des arbres s’est opposée.
Et couché là j’y ai pensé,
Mais le destin s’est révolté.
Et je l’attends, je l’attends, je l’attends …
Ce soir la lune est haut perchée
Et la solitude bien présente.
Je la regarde de ma terrasse
Et puis j’attends qu’elle s’efface.
Ce soir le temps me paraît long
Parce que je suis si seul, dans ma passion.
Ce soir la vie n’a plus de goût
Parce que si seul au fond du trou.
Elle est partie pour s’amuser
Et ma laissé, tout en pensée.
Elle est partie prendre son pied
Et m’a jeté sans se retourner.
Voila pourquoi,
Je ne dors pas
Voila pourquoi
Je l’attends là.
Et s’est avec une autre
Que viens le réconfort
S’est avec cette autre
Que je m’endors
Je me suis allongé dehors
Malgré la froideur de la nuit
Telle une forme indéfinie
Telle une masse difforme
Et j’attends là que la vie passe.
Elle n’est pas comme les autres
Elle ne sait pas pourquoi je l’aime.
Je ne l’aime pas comme les autres
Je ne sais plus pourquoi je l’aime.
J’ai voulu y mettre fin
Mais cette lumière
A travers la cime des arbres s’est opposée.
Et couché là j’y ai pensé,
Mais le destin s’est révolté.
Et je l’attends, je l’attends, je l’attends …
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