II
HOMME
Homme ! Ce n’est pas la mer à boire
Muscles gonflés de Volontés en cours
Fourmillement des Pensées au fond des bois
Union des personnages fiers de nous habiter
Enfant, père, vieux singes, dragon et héros
Homme ! Ce n’est pas la fin du monde
Dédale de caractères, mélanges d’Atomes sans fin
Inscriptions des ancêtres dans le bond du Devenir
Prophéties bavardes, échecs et Mouvements Perpétuels
L’Homme s’accable du centre moral de toute erreur, Erreur
Homme ! Homme parmi les Hommes
Guerre des clans pour des Passions Communes
Idéal du perfectionnement, Science du Mortel
Alchimie des vouloirs, faire courber l’impossible
Vaillance des Désirs sur le Trône de nos Conquêtes
Homme ! C’est sans queue ni tête
Recherche du passé, un sens éternel à notre condition
Illusion du progrès, trafic d’images à notre compte
Accès fiévreux au futur la peur au ventre, Courageux
Rien d’absolu ne peut nous contenir, tourbillon des Sens
Homme ! Voilà une grande Histoire !
Animal intègre, entre Raison et Providence
Sans transaction à l’instinct cultivé avec fierté
Chair d’Eau, de Fer, Magma de l’Univers, Voyageur
Explosion dont nous ne saurions estimer la portée.
- Poésie - Archives de Toute La Poésie - 2005 - 2006
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EDUCATEUR SPECIALISE POUR GROUPE DE ROCK EN TOURNEE AUX QUATRE COINS DU MONDE.
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Homme
10 February 2006 - 07:11 PM
Mot A Mot
10 February 2006 - 07:10 PM
XIII
MOT A MOT
Mes mots de minots ont du mal,
A revêtir un nez de clown à entrer en scène,
A faire passer le concetto ingénieux,
Comme s’ils étaient anormots !
Moi, mes mots sont pressés de dire des maux,
Maudits sur ces drôles d’animaux,
Appelés Homo en plusieurs mots,
Ou à demi-mot : ti Amo.
Mes saillies ont mauvaises augures,
Elles jurent à tous vents à toutes heures
Emportées par la névrose de prendre tout au mot,
A contrario elles aiment lentement sous le rameau,
Friponnes, à demi-mot, pianissimo…
Conscient du rapport rompu avec le monde,
La sphère du mot est à refaire avec tact,
Se nourrissant des débris du passé,
Du temps où les hommes étaient liés entre eux.
Mais mot à mot un mot de chair,
Vise juste sans trembler, allegro,
La Pointe assassine sur l’ego,
Dans le cœur des sujets cachés.
MOT A MOT
Mes mots de minots ont du mal,
A revêtir un nez de clown à entrer en scène,
A faire passer le concetto ingénieux,
Comme s’ils étaient anormots !
Moi, mes mots sont pressés de dire des maux,
Maudits sur ces drôles d’animaux,
Appelés Homo en plusieurs mots,
Ou à demi-mot : ti Amo.
Mes saillies ont mauvaises augures,
Elles jurent à tous vents à toutes heures
Emportées par la névrose de prendre tout au mot,
A contrario elles aiment lentement sous le rameau,
Friponnes, à demi-mot, pianissimo…
Conscient du rapport rompu avec le monde,
La sphère du mot est à refaire avec tact,
Se nourrissant des débris du passé,
Du temps où les hommes étaient liés entre eux.
Mais mot à mot un mot de chair,
Vise juste sans trembler, allegro,
La Pointe assassine sur l’ego,
Dans le cœur des sujets cachés.
Brisons La Chaine
08 February 2006 - 03:37 PM
VII
BRISONS LA CHAINE
Dans la lignée de nos pères,
Nous avons cru détecter le malin,
Crucifiant nos sangs à nos croyances,
Pétrifiées à l’idée d’un horizon,
Les sentiments cultivés,
Si petits mais plus nombreux,
Se réfugient en groupe de juges,
Le nez plongé dans le bien le mal,
Mineurs nous nous épuisons,
Pour la Cause, la Fin sans fond,
Mais nous ne pourrons toujours,
Contenir la vigueur des passions,
Fractures de rêves inachevés,
Sitôt qu’ils apparaissent,
Nous craignons le pire,
Méprisant le courageux,
Larguons les amarres,
Pour en finir avec ce cercle,
Brisons la chaîne physique,
Retenant nos muscles fiévreux,
Chantons nos conquêtes,
Vantons les richesses des autres,
Ceux qui voguent la tête haute,
Sans un soupçon de culpabilité.
BRISONS LA CHAINE
Dans la lignée de nos pères,
Nous avons cru détecter le malin,
Crucifiant nos sangs à nos croyances,
Pétrifiées à l’idée d’un horizon,
Les sentiments cultivés,
Si petits mais plus nombreux,
Se réfugient en groupe de juges,
Le nez plongé dans le bien le mal,
Mineurs nous nous épuisons,
Pour la Cause, la Fin sans fond,
Mais nous ne pourrons toujours,
Contenir la vigueur des passions,
Fractures de rêves inachevés,
Sitôt qu’ils apparaissent,
Nous craignons le pire,
Méprisant le courageux,
Larguons les amarres,
Pour en finir avec ce cercle,
Brisons la chaîne physique,
Retenant nos muscles fiévreux,
Chantons nos conquêtes,
Vantons les richesses des autres,
Ceux qui voguent la tête haute,
Sans un soupçon de culpabilité.
Elan
07 February 2006 - 11:05 PM
XXVIII
ELAN
Le bonheur idéal, la douleur,
Quels étranges sentiments vénérés,
A tout miser sur ce bien et ce mal,
Nous faussons l'intensité des sens,
Les dépossédant du flux des Astres,
Les cieux se moquent de l’avenir incertain,
Comme des vieilles morales passées,
Ils clouent l’égal devenir les bras en croix,
L’art nous impose cet élan dévastateur,
Contre les breloques menottant nos vues,
Des pieds à la tête sur des socles vertueux,
Il incite à prendre part au déséquilibre,
Dans la nature des allers et retours éternels,
N’excluant jamais notre innocente force,
A conquérir et à colorer sans état d’âme,
Les routes inespérées suivies de fait et de sens,
Rendons aux corbeaux de l’espèce humaine,
Les dernières chaires historiques de l’ordre,
Pendons haut et court l’endormeur des eaux,
Mesurons nos exigences à l’ivresse de l’altitude,
Car même là-haut les labyrinthes dominent,
Nous poussant à trouver les voies uniques,
Convenant aux plus nobles de nos savants,
Aux dompteurs, aux surfeurs de tsunamis,
Possédons mes frères ! N’ayez pas peur,
Ici, il n’est question de superflu ou de luxe,
Le luxe est cet instinct nous poussant à croître,
A nous mesurer aux mythes des héros,
Traversons les océans non pour oublier,
Mais pour servir l’excès de nos propres corps,
Hurlant sous la peau des prêtres,
A ce qu’on les laissent arpenter le monde.
ELAN
Le bonheur idéal, la douleur,
Quels étranges sentiments vénérés,
A tout miser sur ce bien et ce mal,
Nous faussons l'intensité des sens,
Les dépossédant du flux des Astres,
Les cieux se moquent de l’avenir incertain,
Comme des vieilles morales passées,
Ils clouent l’égal devenir les bras en croix,
L’art nous impose cet élan dévastateur,
Contre les breloques menottant nos vues,
Des pieds à la tête sur des socles vertueux,
Il incite à prendre part au déséquilibre,
Dans la nature des allers et retours éternels,
N’excluant jamais notre innocente force,
A conquérir et à colorer sans état d’âme,
Les routes inespérées suivies de fait et de sens,
Rendons aux corbeaux de l’espèce humaine,
Les dernières chaires historiques de l’ordre,
Pendons haut et court l’endormeur des eaux,
Mesurons nos exigences à l’ivresse de l’altitude,
Car même là-haut les labyrinthes dominent,
Nous poussant à trouver les voies uniques,
Convenant aux plus nobles de nos savants,
Aux dompteurs, aux surfeurs de tsunamis,
Possédons mes frères ! N’ayez pas peur,
Ici, il n’est question de superflu ou de luxe,
Le luxe est cet instinct nous poussant à croître,
A nous mesurer aux mythes des héros,
Traversons les océans non pour oublier,
Mais pour servir l’excès de nos propres corps,
Hurlant sous la peau des prêtres,
A ce qu’on les laissent arpenter le monde.
Le Vieux Boxeur
06 February 2006 - 02:51 PM
XXXIX
LE VIEUX BOXEUR
Ah, Nestor te paraît vieux, lent et maladroit
Son pas, son corps semblent incertains
Sa garde bien basse, le cou tassé rien ne sourit de lui
Aucun de ses gestes se met devant l’autre
Il brasse peu l’air, il te scrute le pantin
Ton envie de jouer le coq tortionnaire te semble trop arrogant
Tu lui tapotes le haut du crâne, tu tourbillonnes
Tu t’emballes, tu veux offrir un beau spectacle
Un coup par-ci un coup par-là, vingt coups en tout
Tu joues la romance et la clémence
Et comme tu l’as trouvé, vieil analyste courbé sous l’étude de ta force
Pan ! En pleine poire il te décroche un roc
Ta tête touche le sol, sac de pierres
Pour vingt coups le rusé t’en rend un, et quel coup !
Avec tout le poids de son passé et des exercices
Rien ne se ressemble, pas de hasard
L’effet de surprise est une arme précieuse
Quand l’apparence ne nous est pas favorable
Seul le murmure des Dieux nous met en garde
Sur la nature de chaque événement
Vas, reviens-nous de chez Morphée
Tu viens de gagner une grande victoire
L’antique et le classique sort de son sac des duperies
Autant de tours qu’il nous est possible d’apprendre
As-tu le courage de continuer ?
LE VIEUX BOXEUR
Ah, Nestor te paraît vieux, lent et maladroit
Son pas, son corps semblent incertains
Sa garde bien basse, le cou tassé rien ne sourit de lui
Aucun de ses gestes se met devant l’autre
Il brasse peu l’air, il te scrute le pantin
Ton envie de jouer le coq tortionnaire te semble trop arrogant
Tu lui tapotes le haut du crâne, tu tourbillonnes
Tu t’emballes, tu veux offrir un beau spectacle
Un coup par-ci un coup par-là, vingt coups en tout
Tu joues la romance et la clémence
Et comme tu l’as trouvé, vieil analyste courbé sous l’étude de ta force
Pan ! En pleine poire il te décroche un roc
Ta tête touche le sol, sac de pierres
Pour vingt coups le rusé t’en rend un, et quel coup !
Avec tout le poids de son passé et des exercices
Rien ne se ressemble, pas de hasard
L’effet de surprise est une arme précieuse
Quand l’apparence ne nous est pas favorable
Seul le murmure des Dieux nous met en garde
Sur la nature de chaque événement
Vas, reviens-nous de chez Morphée
Tu viens de gagner une grande victoire
L’antique et le classique sort de son sac des duperies
Autant de tours qu’il nous est possible d’apprendre
As-tu le courage de continuer ?
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