Charles Monzat
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Silence Radio
18 October 2006 - 11:56 AM
Paradise City
13 October 2006 - 12:33 PM
PARADISE CITY
La gueule sur le bitume, continuant de saigner,
Une bonne dose d’amertume envahit le pavé.
Qu’il est loin mon village et son odeur d’engrais,
Qu’il est loin l’enfant sage, qui courait dans les blés !
Je n’avais qu’un seul but : partir de ce désert,
Pour vivre de mille façons, cette nouvelle atmosphère.
La ville m’a engloutie, elle et ses vices cachés ;
De mon naïf entrain, elle n’a fait qu’une bouchée !
Mes illusions passées… j’ai erré, sans nul but,
Traîné de bar en bar, tringlé de pute en pute !
Les poches remplies d’air, la dégaine mal lavée,
J’ai souvent touché terre, sans force pour me relever.
Bien des fois, ivre mort, j’ai dégueulé mon vin,
Sur de beaux « coupés sport », symbole de l’esprit sain !
Pardon, très chers parents, votre fils est une merde !
La carrière et l’argent ? deux idées que je gerbe !
La gueule sur le bitume, continuant de saigner,
Mes forces m’abandonnent, et je me sens glisser.
Qu’elle est loin ma jeunesse, insouciante et fleurie,
Qu’elle est loin l’allégresse, insufflée par la vie !
Charles Monzat
La gueule sur le bitume, continuant de saigner,
Une bonne dose d’amertume envahit le pavé.
Qu’il est loin mon village et son odeur d’engrais,
Qu’il est loin l’enfant sage, qui courait dans les blés !
Je n’avais qu’un seul but : partir de ce désert,
Pour vivre de mille façons, cette nouvelle atmosphère.
La ville m’a engloutie, elle et ses vices cachés ;
De mon naïf entrain, elle n’a fait qu’une bouchée !
Mes illusions passées… j’ai erré, sans nul but,
Traîné de bar en bar, tringlé de pute en pute !
Les poches remplies d’air, la dégaine mal lavée,
J’ai souvent touché terre, sans force pour me relever.
Bien des fois, ivre mort, j’ai dégueulé mon vin,
Sur de beaux « coupés sport », symbole de l’esprit sain !
Pardon, très chers parents, votre fils est une merde !
La carrière et l’argent ? deux idées que je gerbe !
La gueule sur le bitume, continuant de saigner,
Mes forces m’abandonnent, et je me sens glisser.
Qu’elle est loin ma jeunesse, insouciante et fleurie,
Qu’elle est loin l’allégresse, insufflée par la vie !
Charles Monzat
Les Points Sur Les İ
12 October 2006 - 10:30 AM
LES POINTS SUR LES İ
Bordel de merde ! saloperie de vie !
Que t’ai-je donc fait pour me traiter ainsi ?
Bien trop d’alcool ? de vie la nuit ?
Et alors quoi ? j’suis pas Gandhi !
La bonne vie terne, c’est non merci !
Dans ma tête, c’est tous les jours samedi :
Midi ou minuit, jamais je ne m’en soucie
Et, bien souvent, mes céréales trempent dans l’whisky.
J’suis heureux comme ça, y’a pas d’jalousie,
On me montre du doigt, personne ne m’envie,
Bourré tous les jours, c’est pas l’paradis
Et avec rien en poche, tu tombes vite dans l’oubli.
OK, j’suis pas stable ! j’donne rarement d’garantie,
Deux ou trois poissons rouges, mais jamais plus d’amis (es),
Génération « rien ne bouge », vous êtes d’un tel ennui !
Je ne fous rien de spécial, j’suis juste là, assis :
Niveau gamberge, c’est l’agonie,
J’finis mon litre, au bord du lit,
J’viens de faire une peau, j’en suis ravie !
Cirrhose du foie ? j’ai l’premier prix !
Tu vas vraiment finir ainsi ? connard de vieux débris !
Oh, et puis rien à foutre, de toutes ces conneries !
Je suis comme je suis, je gerbe et j’essuie…
La vie est une tartine de merde, alors bon appétit !
Charles Monzat
Bordel de merde ! saloperie de vie !
Que t’ai-je donc fait pour me traiter ainsi ?
Bien trop d’alcool ? de vie la nuit ?
Et alors quoi ? j’suis pas Gandhi !
La bonne vie terne, c’est non merci !
Dans ma tête, c’est tous les jours samedi :
Midi ou minuit, jamais je ne m’en soucie
Et, bien souvent, mes céréales trempent dans l’whisky.
J’suis heureux comme ça, y’a pas d’jalousie,
On me montre du doigt, personne ne m’envie,
Bourré tous les jours, c’est pas l’paradis
Et avec rien en poche, tu tombes vite dans l’oubli.
OK, j’suis pas stable ! j’donne rarement d’garantie,
Deux ou trois poissons rouges, mais jamais plus d’amis (es),
Génération « rien ne bouge », vous êtes d’un tel ennui !
Je ne fous rien de spécial, j’suis juste là, assis :
Niveau gamberge, c’est l’agonie,
J’finis mon litre, au bord du lit,
J’viens de faire une peau, j’en suis ravie !
Cirrhose du foie ? j’ai l’premier prix !
Tu vas vraiment finir ainsi ? connard de vieux débris !
Oh, et puis rien à foutre, de toutes ces conneries !
Je suis comme je suis, je gerbe et j’essuie…
La vie est une tartine de merde, alors bon appétit !
Charles Monzat
SÉrÉnitÉ
11 October 2006 - 12:11 PM
SÉRÉNITÉ
Il est six heures… tout est calme,
Que de quiétude autour de moi !
Il est six heures… tout est calme,
Mes sentiments enclins aux doutes.
Il est six heures… tout est calme,
Mes émotions sont en émoi !
Il est six heures… tout est calme,
Cette lumière me montre la route.
Plus de douleurs, et plus de froid,
Mes vieux démons se sont enfin tus,
Quand tout espoir semblait perdu,
Mais la vie a repris ses droits.
Il est six heures… tout est calme,
Et puis, enfin, je touche au but !
Il est six heures… tout est calme,
Mes yeux ne s’ouvriront jamais plus.
Charles Monzat
Il est six heures… tout est calme,
Que de quiétude autour de moi !
Il est six heures… tout est calme,
Mes sentiments enclins aux doutes.
Il est six heures… tout est calme,
Mes émotions sont en émoi !
Il est six heures… tout est calme,
Cette lumière me montre la route.
Plus de douleurs, et plus de froid,
Mes vieux démons se sont enfin tus,
Quand tout espoir semblait perdu,
Mais la vie a repris ses droits.
Il est six heures… tout est calme,
Et puis, enfin, je touche au but !
Il est six heures… tout est calme,
Mes yeux ne s’ouvriront jamais plus.
Charles Monzat
Material List
08 October 2006 - 09:23 AM
MATERIAL LIST
J’veux un grand écran en couleur,
Pour voir sortir mes numéros.
J’veux pas du matos d’amateurs,
On plaisante pas avec le loto.
Canap’ en cuir et grosse bagnole,
Et mon système « dolby surround ».
Une bonne maîtresse, de bonnes affaires :
Toujours premier, jamais derrière.
Et comme disait le vieux Léo :
Avec le temps va, tout s’en va…
Mais heureusement, on a l’viagra,
On peut soigner sa libido !
Tout a un prix, tout se monnaye :
Le grand défilé des merveilles !
On t’assomme à grands coups de slogans
Et toi tu plonges, évidemment !
« confort à moi, le pays où ma vie est trop chère » !
Et si s’adapter, c’est survivre,
Le modernisme te veut moins libre.
Alors, crache et dépense sans compter,
Tu feras plaisir à ton banquier !
Charles Monzat
J’veux un grand écran en couleur,
Pour voir sortir mes numéros.
J’veux pas du matos d’amateurs,
On plaisante pas avec le loto.
Canap’ en cuir et grosse bagnole,
Et mon système « dolby surround ».
Une bonne maîtresse, de bonnes affaires :
Toujours premier, jamais derrière.
Et comme disait le vieux Léo :
Avec le temps va, tout s’en va…
Mais heureusement, on a l’viagra,
On peut soigner sa libido !
Tout a un prix, tout se monnaye :
Le grand défilé des merveilles !
On t’assomme à grands coups de slogans
Et toi tu plonges, évidemment !
« confort à moi, le pays où ma vie est trop chère » !
Et si s’adapter, c’est survivre,
Le modernisme te veut moins libre.
Alors, crache et dépense sans compter,
Tu feras plaisir à ton banquier !
Charles Monzat
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