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  Emile Verhaeren  (1855-1916)
 

 

Sa vie

Son oeuvre


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Poète belge. Après des études à Gand et à l'Université de Louvain, Verhaeren se voue aux lettres; s'il s'installe comme avocat stagiaire à Bruxelles, il fréquente aussi Rodenbach, le peintre Théo van Rysselberghe et James Ensor et débute déjà dans la critique d'art.

C'est vers le naturalisme qu'il paraît s'orienter d'abord, dans ses premières poésies, Les Flamandes (1884). Mais aussitôt après avoir ainsi restitué la Belgique sensuelle, Verhaeren se retourne vers la Belgique mystique avec Les Moines (1886) après un séjour à la trappe de Notre-Dame de Chimay.
Cependant Verhaeren traverse bientôt une grave crise spirituelle et donne des recueils d'une morbidité exaspérée et fiévreuse, véritable «trilogie de la neurasthénie», ce seront Les Soirs (1887), Les Débâcles (1888) et Les Flambeaux noirs (1889). Il a voyagé en Espagne et en Allemagne et séjourné à Londres.

L'année de son mariage, Les Apparus dans mes chemins (1891) sont publiés; malgré le pessimisme qui l'habite on y reconnaît aussi les premiers signes de la guérison. Verhaeren se tourne résolument vers les problèmes contemporains et publiera Les Villes tentaculaires (1895), Les Visages de la vie (1899), Les Forces tumultueuses (1902), La Multiple Splendeur (1906) et Les Rythmes souverains (1910). Verhaeren découvre déjà les promesses d'un avenir meilleur et il exprime sa foi toute profane en l'Homme.

 

 

Sa renommée s'étend. Le «Mercure de France» réédite ses premières oeuvres. Il écrit aussi Les Heures claires (1896-1905-1911), qui diront le charme du foyer et l'amour pour Marthe Massin, qui a rendu à Verhaeren le goût de vivre après la grande crise morale de sa jeunesse. Jamais la mélancolie, même à l'approche de la mort, ne pourra atteindre cette joie profonde de la vie secrète.

Dans les cinq recueils de Toute la Flandre (1904-1911), Verhaeren exprime son amour pour le pays natal et ses éléments : la plaine, le vent, les digues, le calme des petites villes flamandes...

Et en 1916 Verhaeren voulut encore lier son destin à celui, douloureux, de sa patrie. Venu à Rouen pour y faire une conférence, il allait connaître une mort tragique en roulant sous un train.
Outre les oeuvres déjà mentionnées, Verhaeren a également écrit Les Contes de minuit (1885), Les Bords de la route (1895), Petites légendes (1900), Le Cloître (1909), Les Blés mouvants (1912) et Quelques chansons de village (posthume, 1924).

 

 

 

 

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