poesie Suivez-vous sur Twitter : Facebook :

poeme

Petit air I

Quelconque une solitude
Sans le cygne ni le quai
Mire sa désuétude
Au regard que j'abdiquai
 
Ici de la gloriole
Haute à ne la pas toucher
Dont main ciel se bariole
Avec les ors de coucher
 
Mais langoureusement longe
Comme de blanc linge ôté
Tel fugace oiseau si plonge
Exultatrice à côté
 
Dans l'onde toi devenue
Ta jubilation nue.

 Stéphane Mallarmé

Poèmes de Mallarmé