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  Stéphane Mallarmé  (Paris 1842 ; Valvin 1898)
 

Sa vie

Son œuvre :
-l'Azur (1864)

- Brise marine (1865)

- Hérodiade (1871)

- l'Après-Midi d'un faune (1876), précédé de Igitur ou la Folie d'Elbehnon

- Vers et prose (1893)

- Divagations (1897)

Lire Stéphane Mallarmé

 


Hanté par la poésie depuis son adolescence, les difficultés économiques de la famille le contraignent à travailler dans l'administration, ce qui le tient à l'écart des milieux littéraires parisiens. Il devient professeur d'anglais en 1863 et est nommé à Tournon, à Besançon, puis à Avignon. La monotonie de cette vie lui pèse. Il développe à travers ses premiers poèmes une rêverie solitaire et un désir d'absolu qui ne le quitteront plus. Il est touché par la poésie de Baudelaire, mais surtout à celle d'Edgard Poe, dont il traduira les poèmes. Il écrit et publie ses poèmes dans des revues de province. Son retour à Prais en 1871 lui permet de participer d'avantage à la vie littéraire.Il rencontre Lisle, Hugo, Rimbaud et Verlaine.

«  peindre non la chose, mais l'effet qu'elle produit  »

Il devient célèbre après la parution des Poèmes maudits, en 1884, où Verlaine lui consacre un chapitre, et de à Rebours de Huysmans. Il devient bientôt le maitre d'un nouvelle génération de poètes : le symbolistes, qui se réunissent autour de lui dans son appartement parisien de la rue de Rome ( où vinrent J. Laforgue, L. Tailhade, G. Kahn, P. Louÿs, Gide, Valéry, Claudel,...). Il sera désormais obsédé par l'écriture d'un "Livre" où l'absolu se révèlerai sous la forme du plus pur poème. Un an avant sa mort il fait paraitre un poème qu'il considère comme un premier signe de cete révélation spirituelle : "un coup de dés n'abolira jamais le hasard". Il meurt brutalement d'un spasme de gorge, persuadé de son échec.

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