Ariettes oubliées - II
Je devine, à travers un murmure, Le contour subtil des voix anciennes Et dans les lueurs musiciennes, Amour pâle, une aurore future ! Et mon âme et mon coeur en délires Ne sont plus qu'une espèce il double Où tremblote à travers un jour trouble L'ariette, hélas ! de toutes lyres ! Ô mourir de cette mort seulette Que s'en vont, cher amour qui t'épeures, Balançant jeunes et vieilles heures ! Ô mourir de cette escarpolette ! Paul Verlaine |