Libellule diaphane
Heureux instant où tes ailes planent
Le long des roseaux, si près de mon cœur
Petite fleur
Qui frissonne et se fane.
La brise subtilement murmure
Sur ton voile brodé de nervures
Que tu es la plus belle, assurément
Jolie fée de l'étang.
Et je reste captivée, immobile,
Intriguée par ton ombre gracile
Petit insecte fragile.
L'avenir ? Que te dire... tellement incertain
Joue sournoisement au funambule
Sur l'onde figée du quotidien
Prends garde à toi, tendre libellule
Ces eaux troubles qui paraissent calmes
Elles ont englouti peu à peu mon âme.
Le soleil court à l'horizon
Et suivant ses pas, la douce saison
Tandis qu'insouciante tu tourbillonnes
Dans un rapide ballet aérien.
Au cadran où l'heure sonne
Si mon destin m'abandonne
C'est toi qui me retiens !
Ton souffle bleuté partout se promène
Ça et là dans un bruissement fugace
Tes minuscules proies, dans l'effroi, se démènent
Pour esquiver ton appétit vorace.
Je pars, un dernier regard
Libellule diaphane
Je reviendrai, à l'heure étrange
Où l'astre couchant brusquement enflamme
D'un seul baiser la demeure des Anges.
Rêver auprès de toi, taquiner les nénuphars,
Sur la berge endormie bercer mon désespoir.
Heureux instant où tes ailes planent
Le long des roseaux, si près de mon cœur
Petite fleur
Qui frissonne et se fane.
La brise subtilement murmure
Sur ton voile brodé de nervures
Que tu es la plus belle, assurément
Jolie fée de l'étang.
Et je reste captivée, immobile,
Intriguée par ton ombre gracile
Petit insecte fragile.
L'avenir ? Que te dire... tellement incertain
Joue sournoisement au funambule
Sur l'onde figée du quotidien
Prends garde à toi, tendre libellule
Ces eaux troubles qui paraissent calmes
Elles ont englouti peu à peu mon âme.
Le soleil court à l'horizon
Et suivant ses pas, la douce saison
Tandis qu'insouciante tu tourbillonnes
Dans un rapide ballet aérien.
Au cadran où l'heure sonne
Si mon destin m'abandonne
C'est toi qui me retiens !
Ton souffle bleuté partout se promène
Ça et là dans un bruissement fugace
Tes minuscules proies, dans l'effroi, se démènent
Pour esquiver ton appétit vorace.
Je pars, un dernier regard
Libellule diaphane
Je reviendrai, à l'heure étrange
Où l'astre couchant brusquement enflamme
D'un seul baiser la demeure des Anges.
Rêver auprès de toi, taquiner les nénuphars,
Sur la berge endormie bercer mon désespoir.