Le passé vient ce soir, à l’assaut de mon cœur
Déploie, tel un oiseau, ses grandes ailes d’or
Un parfum oublié s’échappe de l’amphore
Où se cachaient du temps mes stupides torpeurs.
A peine quelques mots
Un chagrin coule en flots
Vers les plaines d’antan
Où je courais, enfant …
Vous n’étiez chevalier
Point n’étais-je princesse !
Près de moi vous passiez
Insouciant de jeunesse.
L’heure n’était pas encore
Venue de nous connaître
Et maintenant, peut-être
Ô facétie du sort !
La déraison me gagne
Nos souvenirs communs
Bâtiront-ils un lien
Au pays de cocagne ?
Votre histoire m’appelle
Mais que sais-je de vous ?
Tant d’années entre nous
Quand moi, je retiens celle
De ce dernier été
A jamais regretté
Qui m’emporta si loin
A la saison des foins.
C’est vrai, j’étais une autre
Je vous voyais « nanti »
Et je marchais, apôtre,
Sur mon chemin de vie.
Un manteau de misère
Habillait mon destin
Vous sembliez si fier
Du talent plein les mains.
Ma mémoire s’éveille
Qu’écrirons nous demain ?
A vous lire s’émerveillent
Souvenirs Angériens.
Le présent vient ce soir, exorciser mon cœur
Déploie, tel un oiseau, ses belles ailes d’or
Un parfum retrouvé s’exhale de l’amphore
Où s’étire le temps, frémissant de bonheur.
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Déploie, tel un oiseau, ses grandes ailes d’or
Un parfum oublié s’échappe de l’amphore
Où se cachaient du temps mes stupides torpeurs.
A peine quelques mots
Un chagrin coule en flots
Vers les plaines d’antan
Où je courais, enfant …
Vous n’étiez chevalier
Point n’étais-je princesse !
Près de moi vous passiez
Insouciant de jeunesse.
L’heure n’était pas encore
Venue de nous connaître
Et maintenant, peut-être
Ô facétie du sort !
La déraison me gagne
Nos souvenirs communs
Bâtiront-ils un lien
Au pays de cocagne ?
Votre histoire m’appelle
Mais que sais-je de vous ?
Tant d’années entre nous
Quand moi, je retiens celle
De ce dernier été
A jamais regretté
Qui m’emporta si loin
A la saison des foins.
C’est vrai, j’étais une autre
Je vous voyais « nanti »
Et je marchais, apôtre,
Sur mon chemin de vie.
Un manteau de misère
Habillait mon destin
Vous sembliez si fier
Du talent plein les mains.
Ma mémoire s’éveille
Qu’écrirons nous demain ?
A vous lire s’émerveillent
Souvenirs Angériens.
Le présent vient ce soir, exorciser mon cœur
Déploie, tel un oiseau, ses belles ailes d’or
Un parfum retrouvé s’exhale de l’amphore
Où s’étire le temps, frémissant de bonheur.