Le ravin
A trop vouloir attendre
Tu n’as pas su me prendre
A trop vouloir aimer
Je n’ai pas su exister
Tu es le rêve perdu
Qui éclate mon sang
Qui meurt étendu
Et brise mon élan
Je sens courir
Ce feu qui brûle
Des particules
Qui m’aspirent
Des éclats qui me colorent
Des bulles qui s’évaporent
Je quitte l’équilibre
La terre tremble et se dérobe
Dans cette force invisible
Sous mes pieds, dans ta robe
Je suis envahit
Par endroit
Je suis abruti
De désarroi
Je m’enfonce
Violemment
Majestueusement
Dans le rouge des ronces
Un sentiment de peur
De vide ou de grandeur
L’envie de me relever
Le désir de me réveiller
Le besoin de m’envoler
Et puis ce grand ravin
Où je me suis abattu
A respirer le jasmin
La tulipe et la vertu
Où se trouve la stabilité
Qui a jailli dans mes veines ?
Je me sens prisonnier
De ma fée, de ma reine
Prêt à me déchirer
Laissez moi m’enfoncer
Sous mes affreuses entrailles
Admirez cette heureuse bataille !
A trop vouloir attendre
Tu n’as pas su me prendre
A trop vouloir aimer
Je n’ai pas su exister
Tu es le rêve perdu
Qui éclate mon sang
Qui meurt étendu
Et brise mon élan
Je sens courir
Ce feu qui brûle
Des particules
Qui m’aspirent
Des éclats qui me colorent
Des bulles qui s’évaporent
Je quitte l’équilibre
La terre tremble et se dérobe
Dans cette force invisible
Sous mes pieds, dans ta robe
Je suis envahit
Par endroit
Je suis abruti
De désarroi
Je m’enfonce
Violemment
Majestueusement
Dans le rouge des ronces
Un sentiment de peur
De vide ou de grandeur
L’envie de me relever
Le désir de me réveiller
Le besoin de m’envoler
Et puis ce grand ravin
Où je me suis abattu
A respirer le jasmin
La tulipe et la vertu
Où se trouve la stabilité
Qui a jailli dans mes veines ?
Je me sens prisonnier
De ma fée, de ma reine
Prêt à me déchirer
Laissez moi m’enfoncer
Sous mes affreuses entrailles
Admirez cette heureuse bataille !