Des larmes de sang
C’était dans la nuit
Je me suis réveillé
L’esprit endolori
Seul et déchiré
A feu et à sang
Dans le calme blanc
De ma grande chambre
J’ai vu des lueurs ambre
Qui traçaient un grand combat
Des soldats et des armes
Des rivières de larmes
Des pluies de magma
Des larmes féroces et sanglantes
Qui se traçaient dans l’obscurité
Qui coulent dans mes draps révoltés
Comme des sources aveuglantes
Elles baignent dans mon corps
Se bousculent sur mes lèvres
Elles cherchent du renfort
Et transportent la fièvre
Des larmes de sang
Qui font des vagues
Des sanglots fulgurants
Qui divaguent
Des larmes de tristesses
Longues comme des torrents
Épaisse comme l’ivresse
Cruelle comme le présent
Interminables par endroits
Lourdes comme des montagnes
A contenir dans le froid
A porter comme au bagne
A fuir dans le vent glacial
Des perles fraîches
Des gouttes que l’on lèche
A savourer, à avaler impérial
Des larmes de feu
Qui crépitent dans le noir
Qui mouillent mes cheveux
Et attisent mes déboires
Des larmes de peur
Qui dessinent des cris
Qui s’élancent avec pâleur
Dans la tempête épanouie
Elles sortent comme des fontaines
De mes yeux, de ma bouche
Elles écrivent mon poème
De chagrin qui se couche
C’était dans la nuit
Je me suis réveillé
L’esprit endolori
Seul et déchiré
A feu et à sang
Dans le calme blanc
De ma grande chambre
J’ai vu des lueurs ambre
Qui traçaient un grand combat
Des soldats et des armes
Des rivières de larmes
Des pluies de magma
Des larmes féroces et sanglantes
Qui se traçaient dans l’obscurité
Qui coulent dans mes draps révoltés
Comme des sources aveuglantes
Elles baignent dans mon corps
Se bousculent sur mes lèvres
Elles cherchent du renfort
Et transportent la fièvre
Des larmes de sang
Qui font des vagues
Des sanglots fulgurants
Qui divaguent
Des larmes de tristesses
Longues comme des torrents
Épaisse comme l’ivresse
Cruelle comme le présent
Interminables par endroits
Lourdes comme des montagnes
A contenir dans le froid
A porter comme au bagne
A fuir dans le vent glacial
Des perles fraîches
Des gouttes que l’on lèche
A savourer, à avaler impérial
Des larmes de feu
Qui crépitent dans le noir
Qui mouillent mes cheveux
Et attisent mes déboires
Des larmes de peur
Qui dessinent des cris
Qui s’élancent avec pâleur
Dans la tempête épanouie
Elles sortent comme des fontaines
De mes yeux, de ma bouche
Elles écrivent mon poème
De chagrin qui se couche