Thème de décembre 2010
Mon ami, le Lutin
Elle est étrange mon histoire certes mais véridique
Par une soirée d'hiver alors qu'une épaisseur de neige
De plusieurs pieds recouvrait des Ardennes la forêt
Toute proche qu'il faisait froid, très froid sous le gel alors
Qu'un ciel sans lune et qu'un crachin brumeux
Dissuadaient l'aventure nocturne et l'errance dehors
Est venu à ma porte un garçonnet de rouge et de bleu vêtu
Coiffé d'un bonnet aussi rougeâtre que son poupon visage
Il parlait une langue inconnue mais par gestes et mimiques
Il demanda permission d'entrer; ce récit longtemps je l'ai tu
C'était un nuton, un lutin de chez nous, égaré, je suppose
Il était très mignon, la rumeur les disait espiègles, farceurs
Ce sont en quelque sorte des gens de la famille des Trolls
Ces petits personnages vivent ici dans les roches en forêt
Cachés, discrets, peu les ont vus, j'ai eu ce privilège
Hélas le matin il était parti, cela encore m'émeut
Car au cours des années je sentis sa présence
Toujours il m'épiait, je pense
Parfois devant ma porte en remerciements, il dépose
Des fruits des bois, des noisettes sauvages
Des myrtilles, des mûres, des bolets et girolles
Et si vous ne me croyez, venez voir adoncques censeurs
Poème en vers libres Les.Maissineries XII.20
Mon ami, le Lutin
Elle est étrange mon histoire certes mais véridique
Par une soirée d'hiver alors qu'une épaisseur de neige
De plusieurs pieds recouvrait des Ardennes la forêt
Toute proche qu'il faisait froid, très froid sous le gel alors
Qu'un ciel sans lune et qu'un crachin brumeux
Dissuadaient l'aventure nocturne et l'errance dehors
Est venu à ma porte un garçonnet de rouge et de bleu vêtu
Coiffé d'un bonnet aussi rougeâtre que son poupon visage
Il parlait une langue inconnue mais par gestes et mimiques
Il demanda permission d'entrer; ce récit longtemps je l'ai tu
C'était un nuton, un lutin de chez nous, égaré, je suppose
Il était très mignon, la rumeur les disait espiègles, farceurs
Ce sont en quelque sorte des gens de la famille des Trolls
Ces petits personnages vivent ici dans les roches en forêt
Cachés, discrets, peu les ont vus, j'ai eu ce privilège
Hélas le matin il était parti, cela encore m'émeut
Car au cours des années je sentis sa présence
Toujours il m'épiait, je pense
Parfois devant ma porte en remerciements, il dépose
Des fruits des bois, des noisettes sauvages
Des myrtilles, des mûres, des bolets et girolles
Et si vous ne me croyez, venez voir adoncques censeurs
Poème en vers libres Les.Maissineries XII.20