Déprime
Douce pluie du matin, tu ruisselles
Et tu m'offres en ces heures et en prime
Des rêveries emmiellées de déprime
Où mon coeur de rêveur s'ensorcelle
Vers des îles aux sources jouvencelles
Tu m'emportes en des rêves sublimes
Au chaud soleil de plages et d'abîmes
Où mon coeur en déprime étincelle
La pluie hélas ne cesse
Son lourd lot de tristesse
Lors ma vie est sereine
Cette pluie de mirages
Efface-s'en l'image
Ton coeur vivra sans peine
Sonnet par X.Cépygé
Les Maissineries XI 19.