Le Printemps
Il est enfin venu aujourd'hui ce printemps
Chanté par nos oiseaux, désiré par nos fleurs
Espéré, il l'était par tous depuis longtemps
La terre ainsi pourra s'épanouir sans pleurs
Tel un trois-mats venu, accoster à son port
Les cales pleines d'amour et de bonheur de vivre
Débarque un renouveau sous de multiples apports
En une débauche pire à celle de marins ivres
Le printemps en bordée, débordant de folie
Vêt sa nature d'ors comme un maquereau sa pute
D'une parure de fêtes afin qu'elle soit jolie
Il excelle en des ruses aux accents inhumains
Décidé le rusé à mettre le monde en rut
Il s'infiltre partout même aux coeurs des humains
Sonnet irrégulier par Cépygé. X le pseudo de
Pierre-Fernand CRASSET-MAUVIEL
Les Maissineries 21 III 20
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