Le Rêve du vadrouilleur
J'allais par les forêts, les prés et sans repère
Sur les routes de France, le pays de grand-père
Les poches bien remplies et l'esprit nonchalant,
Je roulais en voiture et sans but emballant,
M'arrêtant par ici, m'en allant par la-bas
J'allais avec les Muses, mes chères et tendres mies
J'étais leur automate, que guidaient leurs ébats
J'étais le roi du rêve avec elles comme amies
Une parfaite vie que seule peut émouvoir
La mort qui m'attend certes et viendra tôt me voir
les Maissineries VI.19.