Vieilles pierres
Là-haut sur son rocher majestueux se dresse
Le château de Bouillon, celui de Godefroi
A l’abri des vieux murs les pas d’un palefroi
Résonnent en échos en notre forteresse
Au sein du fier donjon des esprits en détresse
Fredonnant des refrains qui nous glacent d’effroi
Errent souvent l’hiver et les soirs de grand froid
Avec de blancs fantômes enivrés de tendresse
Les pierres et les rochers nous content le vieux bourg
La vie des pauvres serfs vivotant au faubourg
Car elles ont vu en bas défiler tant d’histoires
Des actes criminels de barbares en armes
Des batailles sanglantes et des cris de victoires
Et parfois en cachette elles sont toutes en larmes
Sonnet
à Bouillon.be
Les Maissineries. XII.20