des yeux
Voici la Laetare, jours bénis
Jours de joies, de fêtes, du carnaval
Où des gens costumés, à l'infini
Défilent en cortège au travers de la ville
Coutume fort ancienne à l'aspect médiéval
En ce jour, j'étais gai comme lors d'un vaudeville
Soudain du cortège surgit une forme
Masquée, vêtue de la tête aux pieds, hors normes
Sauf les yeux au doux regard visible
Qui me fixaient pétillants et paisibles
Et ces yeux verts intenses, aux reflets d'émeraudes
Me parlaient, sans mot dire, de leur soif de paix, d'envieux plaisirs
De leur quête de joies, de leur vie monotone, et de nombreux désirs
Hardiment tel un pauvre affamé enquête de maraudes
Puis la troupe passa et avec elle
Ces yeux inquisiteurs, mes envies, mes regrets
Dès lors survint en moi cette peine éternelle
Que mon cœur toujours console en secret
Ode
par Pierre-Fernand CRASSET-MAUVIEL dit CéPYGé.X
Les Maissineries VII .20