Mon père
Il aperçoit le jour en 1948 à Madrid,
Il voit la nuit en 2005 à Bordeaux,
Dur destin que la vie décide,
A l'aube de la retraite pas de cadeaux,
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[size="3"]Enfance douloureuse sans père ni mère,
Dernier survivant de ses trois frères,
Il profite de la vie avec insouciance,
La même qui le mènera à la souffrance,
Il s'épanouit à San Sebastian,
Quitte son Espagne natale,
Sous les rafales,
D'un tyran semblable à un doberman
Ici commence son épopée française,
Chez eux il ouvre une parenthèse,
Engagé parmi les verts,
Il se montre fier,
Soldat irréprochable,
Epoux admirable
Père adorable,
Au cœur intouchable,
Symbole de la joie de vivre,
Le porto t'enivre,
Adepte de la solidarité,
Avec un brin de naïveté,
Funeste disparition,
Terrible tragédie,
Tu en es une nouvelle fois le pion,
C'est le drame de ta vie,
Ta présence me manque,
Que de souvenirs mémorables,
A jamais dans mon cœur tu auras ta planque,
Celle du père inégalable.
V.B